J 10 : Oser être qui je suis en magasinant

L'un de mes objectifs pour mon projet 365 jours pour mieux vivre est d'Oser être qui je suis. J'ai trop souvent tendance à vouloir être quelqu'un d'autre, notamment en essayant de me convaincre que j'aime faire certaines choses qui ne me plaisent pas du tout en réalité. Des exemples?

J'ai longtemps essayé d'aimer boire de l'alcool. Boire du vin entre amis, prendre une bière par un chaud après-midi de juillet, déguster un cocktail coloré dans un 5 à 7 ou trinquer au champagne lors d'un mariage me semblent des activités tellement plaisantes, mais en réalité, lorsque je les pratique, je ne me sens pas bien. Les faits sont donc les suivants : boire de l'alcool me donne mal à la tête, me coupe l'appétit, me donne envie de dormir ou de vomir et donc, ce n'est pas une activité plaisante pour moi. Elle l'est pour de nombreuses personnes, mais pas pour moi. Alors j'affirme que moi, ce sont les drinks sans alcool ou un bon verre d'eau qui font mon bonheur!

Oser être qui je suis, ça veut aussi dire assumer ce que j'aime sans en être gênée. Je n'apprécie pas toutes les mêmes activités que les gens de mon entourage et parfois je me sens jugée de parler de ma passion pour telle ou telle chose. Lorsque cette situation se produit, je me remets trop souvent en question et je n'ose plus parler de ce qui m'anime.

Alors, peu importe que tous ne comprennent pas mon attirance pour certaines choses, je déclare que :

• j'aime jouer à des jeux de société,
• j'aime me déguiser,
• j'aime écouter la télévision,
• j'aime colorier,
• j'aime faire des mots-cachés,
• j'aime "perdre" mon temps sur les réseaux sociaux,
• j'aime passer des heures à lire,
• j'aime prendre des notes sur les lectures que je fais et à la main, dans des cahiers en papier par-dessus le marché,
• j'aime aller faire mon épicerie,
• j'aime passer mon samedi soir tranquille à la maison, seule avec mon mari dans notre salon,
• j'aime tricoter,
• j'aime la photographie,
• j'aime les soupers de famille,
• j'aime Noël,
• j'aime manger...

 et j'aime aussi magasiner... Oui, j'aime magasiner et même, parfois (souvent) dépenser, mais j'aime aussi me promener tout simplement dans les magasins en rêvant à ce que je me procurerais si j'en avais les moyens.

Et ça tombe bien, ils sont en train de rénover complètement les Galeries d'Anjou qui sont situées près de chez moi et qui sont ouvertes tous les soirs de la semaine! Je fréquente ce centre commercial depuis aussi loin que je me souvienne puisque j'y allais régulièrement avec mes parents quand j'étais petite. Par contre, je dois avouer que je ne l'aimais pas vraiment. Il faisait un peu vieillot et il était surtout fréquenté par, comment dire, des personnes un peu âgées .. Mais maintenant, oh, c'est un Carrefour Laval en miniature!

Les allées sont lumineuses et les couleurs sont tendances, tout comme les bancs où l'on peut s'asseoir pour se reposer un peu (j'ai oublié de les prendre en photo...) L'espace bouffe a aussi été complètement refait.

Nous avons maintenant un Simons!!!!

Une boutique Caroline Néron!!!

Un Starbucks café.

Mon David's Tea adoré!!!!!

Un Target que je voulais aller visiter, mais qui n'ouvre ses portes que le 18 octobre...

Et nous aurons bientôt un Portovino!!!! J'espère qu'ils serviront leur fameux brunch du dimanche!!!

Nous avons aussi découvert, caché dans une allée encore peu fréquentée, le Tutti Frutti yogourt glacé. 

Pour le moment, il y a une succursale aux Galeries d'Anjou et une autre au Carrefour Laval. Différentes saveurs étaient offertes lors de notre passage, dont framboise, noix de coco, chocolat de la mort, biscuits à la crème et caramel salé. Je ne consomme que rarement des produits laitiers, mais j'ai été ravie de constater qu'ils offraient une option au soya et aux amandes. C'est ce que j'ai pris et j'ai adoré.

On remplit soi-même son bol et nous pouvons donc prendre la quantité que nous désirions, ce que j'apprécie beaucoup. On passe ensuite au bar à gugusses afin d'ajouter des fruits, des biscuits ou d'autres petites gâteries qui font notre envie. 

Pour ma part, j'ai surtout opté pour les bubbles tea. C'était bon!!!!

Voici la création de Chéri.

Le prix est fixé en fonction du poids. Nous avons beaucoup aimé nos mix respectifs et nous retournerons probablement très bientôt chez Tutti Frutti yogourt glacé!

Lorsque je vais aux Galeries d'Anjou, je passe beaucoup de temps à parcourir le Renaud-Bray. J'y fais la liste des mes envies... D'ailleurs, je voudrais avoir le nouveau livre de cuisine végétarienne de Joël Legendre...

ainsi que son premier que je n'ai pas encore...

Je voudrais aussi ces trois autres livres de cuisine...

et le dernier roman de Louise Tremblay d'Essiambre.

Magasiner me permet d'oublier pour un moment mes douleurs et mes problèmes de santé. Souvent, je ne suis pas au meilleur de ma forme lorsque je magasine, mais le fait de voir des gens et de me changer les idées me fait le plus grand bien. En plus, ça me fait marcher sans trop m'en rendre compte! Par les grandes chaleurs, par les grands froids ou par les jours de pluie, ça me permet de bouger sans trop m'épuiser.

Et vous, osez-vous affirmer que vous aimez magasiner? Ou êtes-vous de ceux qui détestent cette activité?

J7 : Cultiver le plaisir en lisant Le passage de Justin Cronin

Ouf, quelle semaine... Je n'ai pas écrit sur mon blogue par manque d'énergie... Et pour d'autres bobos aussi... En fait, ça ne me surprendrait pas que je couve un microbe quelconque... 

Toujours est-il que je n'arrivais pas à écrire cette semaine, faute de concentration. Par contre, ce qui est bizarre, c'est que j'en avais suffisamment pour lire et ça tombe bien puisque je suis complètement absorbée dans un roman qui me tient en haleine. 

Et en plus, pour moi, lire est une excellente façon de Cultiver le plaisir, l'un des objectifs que j'ai pour mon projet 365 jours pour mieux vivre. Et devinez qui m'a suggéré ce livre qui me captive. C'est Chéri!!! Je suis tellement fière de mon homme. Il est devenu un grand lecteur. Oh, lorsque je l'ai connu, il lisait, mais seulement des briques reliées au monde de l'informatique. En fait, il lisait pour son travail et ce devait être intéressant puisqu'il finissait toujours par cogner des clous sur les pages après seulement cinq minutes... 

En fait, lorsque j'ai connu Chéri, il prenait peu de temps pour lui, pour se changer les idées. Je l'ai initié à la lecture et depuis, il lit tous les jours, dans le bus ou dans le lit le soir. Il lit de gros romans, des séries ou des bandes dessinées (il est maniaque de superhéros.) Généralement, nous n'aimons pas le même genre de livres, mais Le Passage de Justin Cronin nous a tous les deux accrochés.

Il faut dire que nous aimons les histoires de fin du monde dans le genre du Fléau de Stephen King ou de la série télé Walking Dead. Je l'ai déjà dit à plusieurs reprises, je n'ai pas de talent pour les résumés de lecture, alors je laisse Amazon.ca décrire Le Passage à ma place : 

Années 2010. Dans la jungle bolivienne, un commando de l'armée américaine traque les membres d'une expédition atteints d'un mystérieux virus... Au Texas, deux agents du FBI persuadent un condamné à mort de participer, en compagnie de onze autres prisonniers, à une expérience scientifique ultrasecrète. Près d'un siècle plus tard. Une communauté a réchappé à l'apocalypse causée par l'invasion dévastatrice de mutants qui ont plongé le monde dans le chaos. Un jour, une jeune fille silencieuse et énigmatique se présente à la porte de la Colonie. Elle paraît à peine quatorze ans, mais elle en a plus de cent...

 Je vais probablement terminer le tome 1 de la trilogie demain et comme Chéri vient de terminer le tome 2, je vais pouvoir le lire à mon tour. Par contre, pour le dernier tome de la trilogie, nous allons devoir attendre jusqu'en 2014... Non!!!!!!!!!!! C'est vraiment trop long!!!!!!!!!!!

Je vous laisse, je retourne à ma lecture retrouver Peter, Amy et les viruls (des espèces de vampires, mais vraiment pas dans le style du beau Edward du film Twilight! Ils sont beaucoup plus féroces et mystérieux…)

J3 : Profiter des saisons en marchant dans les feuilles

Pour cette troisième journée de mes 365 jours pour mieux vivre, j'ai décidé de prendre le temps de m'arrêter pour profiter de ce que l'automne a à m'offrir.

Prise que je suis par mes préoccupations, j'ai souvent l'impression de ne pas voir le temps passer. Chaque fois qu'une saison se termine, j'ai le sentiment désagréable de ne pas avoir su en profiter pleinement. Je sens que j'ai perdu mon temps, un temps précieux...

• Je voudrais profiter des récoltes pour faire une multitude de recettes, mais je ne le fais pas.
• Je voudrais profiter du temps frais en automne pour marcher dans les bois, mais je ne le fais pas.
• Je voudrais profiter du temps froid pour faire de bonnes soupes réconfortantes, mais je ne le fais pas.
• Je voudrais profiter de la neige pour dévaler les pentes de ski, bien au chaud dans mon beau manteau, mais je ne le fais pas.
• Je voudrais profiter du printemps pour observer attentivement, sous l'œil de ma caméra, la nature qui se réveille, mais je ne le fais pas.
• Je voudrais profiter de l'été pour me baigner à en être toute ratatinée, mais je ne le fais pas.
• Je voudrais profiter des grandes chaleurs pour me préparer de grandes variétés de salades fraîches, mais je ne le fais pas.
• Je voudrais profiter de la belle saison pour parcourir les marchés publics régionaux, mais je ne le fais pas.

La liste pourrait être encore bien longue… Je voudrais, je voudrais, je ne fais pas, je ne fais pas. C'est stressant tout ça.

Et qu'est-ce qui m'empêche de le faire? Rien!!! Alors, pourquoi attendre?

Je m'efforce donc d'ouvrir mes sens à ce qui se passe dans la nature et comme nous sommes présentement en automne, j'ai sauté de joie lorsque j'ai vu mon premier tas de feuilles. Marcher dans des feuilles en les écoutant craquer sous mes pas est un réel plaisir et comme nous ne sommes qu'au tout début de la saison des couleurs, je vais m'efforcer de renouveler l'expérience le plus souvent possible.

Et avec Chéri, si possible!!!

J2 : Cultiver le plaisir avec un enfant et des courges

L'un de mes objectifs pour mon projet 365 jours pour mieux vivre est de Cultiver le plaisir. Nous avons tous notre propre définition du bonheur et ce qui nous rend heureux diffère bien souvent d'une personne à l'autre.

Aujourd'hui, je me suis permis d'être heureuse en marchant main dans la main avec un enfant dans un champ.

Nous sommes ressortis de là les bottes couvertes d'une épaisse couche de boue bien grasse et le coffre rempli de belles courges que cuisinerai avec plaisir.

Le bonheur, c'est parfois si simple...

Bon, je me suis fait réveillée trois fois cette nuit, j'ai dû ramasser un chapeau dans la toilette remplie de pipi, j'ai eu le cœur tout à l'envers en essuyant quelques larmes, je me suis fait recracher du concombre et du Daiya dans les mains, je me suis brûlé la langue afin de m'assurer que la soupe n'était pas trop chaude pour la petite (elle était trop chaude), j'ai fait un beau dessin qui s'est ramassé tout barbouillé et... j'en oublie…

Mais j'ai aussi beaucoup ri, surtout que la petite avait décidé de nous appeler, Chéri et moi, grand-papa et grand-maman! Il est vrai que nous avons des cheveux gris, mais quand même... J'ai aussi reçu une avalanche de câlins, de bisous et de grosses caresses. De petites mains m'ont flattée tout doucement. De petits doigts se sont amusés dans mes couettes de cheveux. J'ai bercé une petite fille qui avait besoin d'être rassurée. J'ai récolté en plus de beaux sourires et j'ai vu mon homme heureux… C'est précieux…

Réoritention de mon blogue : 365 jours pour mieux vivre

Je vous en avais parlé et j'ai mis du temps avant de me décider à faire le saut, mais c'est fait : j'ai changé l'orientation qu'aura le contenu de mon blogue. Je lui ai par le fait même refait une beauté!

Beauté est un bien grand mot puis l'image de mon blogue ne correspond pas (du tout) à mes attentes, mais j'ai dû me résigner à prendre un modèle fourni par Blogger puisque j'avais trop de problèmes avec le modèle que j'avais fait par moi-même. Blogger est un engin capricieux… Maintenant, lorsque vous cliquez sur une image, vous pouvez la voir en diaporama, ce qui n'était pas le cas auparavant. Alors c'est ça qui est ça et ça l'air de ça!  

Qu'est-ce qui a motivé cette réorientation, me direz-vous? Laissez-moi vous expliquer...

Au début de l'année 2013, j'ai frappé un mur. Je dirais que je me suis dangereusement approchée de la dépression. J'étais épuisée, physiquement et mentalement. J'étais découragée, notamment en raison du fait que mes projets de retour à l'école et de tricot étaient tombés à l'eau. Le premier pour cause de fatigue et le second en raison de mes douleurs aux bras. Je ne savais plus où ma vie s'en allait. J'avais l'impression de faire du sur place sans jamais arriver à avancer. Je voyais mon corps comme un obstacle, mais surtout comme une source incessante de souffrances. Pire, je n'avais plus de rêves...

Je me posais un tas de questions, sans arriver à trouver des réponses. Je dirais même que j'ai atteint un point de non-retour. Effectivement, la situation est devenue claire pour moi : soit j'abandonnais, soit je choisissais de faire les changements nécessaires à l'acceptation de ma situation. 

Accepter quoi, me direz-vous? Accepter mon corps tel qu'il est maintenant en ne cherchant plus à le remettre dans l'état où il était avant mon cancer. Parce que pour être entièrement franche avec vous, je ne m'en rendais pas compte, mais ce que j'essayais de faire depuis 2006, c'est de revenir comme avant... J'ai des limitations physiques et je ne les accepte pas. Je vis d'ailleurs beaucoup de colère et je deviens de plus en plus désagréable (pauvre Chéri...) Mon corps ne fonctionne pas comme je le voudrais et ça me frustre.

J'ai donc décidé que j'en avais assez. Depuis de nombreuses années, je cherche des outils pour améliorer ma qualité de vie et j'en ai d'ailleurs découvert une panoplie. Pourtant, je ne les utilise pas. Pourquoi? Principalement parce que j'espère naïvement que tout redeviendra comme avant sans que j'aie besoin de m'adapter. Changer ses habitudes de vie est extrêmement difficile et pour être honnête, je dois dire que j'ai tout de même modifié beaucoup de choses au fil des ans, mais ce n'est pas encore suffisant puisque mon malaise persiste.

J'ai donc décidé de me donner un an, soit 365 jours, pour travailler à améliorer ma qualité de vie en agissant sur les aspects que je peux contrôler. Je me suis donné comme objectif de faire au moins une action par jour pour m'aider à atteindre mes objectifs. Ces derniers sont d'ailleurs très variés, je vous en donne quelques exemples : 

• Prendre soin de mon corps,
• Diminuer mon stress et mon anxiété,
• Cultiver mon bonheur,
• Améliorer mon sommeil,
• Assumer qui je suis,
• Améliorer mon estime personnelle,
• M'adapter à mes limites.

 Je n'écrirai pas chaque jour, mais je vous présenterai au fil du temps le fruit de mes découvertes, de mes réflexions et surtout les moyens que je mets en place pour améliorer ma qualité de vie. Comme le plaisir fait partie des choses que je veux privilégier, les critiques de resto ou de sorties auront encore leur place, puisque, avouons-le, j'adore manger à l'extérieur et découvrir de nouvelles choses!

Et qu'adviendra-t-il au terme de ces 365 jours? L'une des sources de stress les plus importantes pour moi ces dernières années est de ne pas savoir si je vais adopter un enfant ou pas. Je l'ai d'ailleurs dit dernièrement, en ce moment, je ne me sens pas prête à accueillir un enfant. Je remets sans cesse ma décision en question et je ne sais donc jamais clairement où je m'en vais dans ma vie. Serons-nous parents ou choisirons-nous de vivre sans enfants? Notre vie sera complètement différente selon l'option que nous choisirons. Je ressens le besoin de savoir où nous allons, mais je nous donne un an pour mettre toutes les chances de notre côté pour accueillir un bébé, et ce en travaillant sur mon propre bien-être. 

C'est un gros projet, mais comme il est déjà en branle depuis un moment, je sais qu'il en vaut la peine et surtout, que ça fonctionne. Effectivement, je vais de mieux en mieux! J'espère que cette nouvelle orientation vous plaira!

Comme on dit, jamais deux sans trois...

Hier, c'était vendredi 13. Sans Rosabelle, je ne m'en serais probablement pas aperçu. 

Êtes-vous superstitieux?

Moi, non. En fait, pas vraiment.

Pourtant, chaque vendredi 13, j'ai un petit pincement. Voyez-vous, j'ai reçu mon diagnostic de cancer un vendredi 13. Mais je ne m'en fais pas pour autant, c'est un hasard, voilà tout. Du moins, je crois.

Quoique, après ma journée d'hier, je commence à me poser des questions...

Vous connaissez la superstition "jamais deux sans trois"? Et bien elle s'est réalisée dans ma cuisine en ce vendredi 13...

La première fois, j'avais échappé mon gros pot d'huile d'olive en vitre sur ma céramique. Évidemment, le pot s'était casé et toute l'huile s'était répandue sur mon pot plancher. Ce n'est pas facile à ramasser, de l'huile d'olive, croyez-moi.

La deuxième fois, c'est un compartiment complet de la porte de mon frigo qui s'était retrouvé sur la céramique. La sauce tamari s'était sauvée en tout sens... Je vous en avais d'ailleurs parlé dans ce billet. Voici une photo pour vous rafraîchir la mémoire.

Et la troisième fois s'est produite hier avec le même mautadine de compartiment. Cette fois, ce sont les cerises au marasquin qui se sont étalées de tout leur long sur le plancher... Une chance, le pot de beurre d'arachide a été épargné... Fiou... Le pire, c'est qu'on n'en mange même pas des cerises!!!!!!

 La première fois, Chéri était au travail, la deuxième fois je crois qu'il était encore au travail et cette fois-ci il était dans la douche. Alors c'est encore moi qui me suis tapé le nettoyage... Mais bon, c'était ma gaffe après tout...

J'ai décidé d'apprendre de mes erreurs et je n'ai mis que des pots de plastique dans le compartiment problématique...

Et pour clore la journée en beauté, j'ai saigné sur mes belles débarbouillettes blanches après m'être cogné un doigt sur le bord du tiroir… Pis je suis allée magasiné et je n'ai rien trouvé… Puis j'ai fait brûler mes galettes de lentilles, tout en faisant trop cuire mon brocoli…

Mais j'ai bien dormi, c'est au moins ça!!!

Privilégiée

En novembre prochain, ça fera exactement neuf ans que j'ai cessé de travailler (pour des raisons de santé, vous vous en doutez). Bon, j'en conviens, j'ai travaillé une journée lors des dernières élections provinciales (je vous en ai d'ailleurs parlé dans ce billet), mais une journée en neuf ans, c'est une goutte d'eau dans l'océan.

Je ressens toujours un certain malaise lorsque viens le temps pour moi de répondre à une question du genre : "Et toi, qu'est-ce que tu fais dans la vie? Tu travailles dans quoi?" Je ressens un certain malaise, mais je m'assume de plus en plus. Et lorsque j'explique le pourquoi du comment de la chose, tout le monde, sans exception, comprend parfaitement ma situation.

Par contre, l'appartenance à un groupe me manque. J'aurais envie d'avoir des collègues de travail. Des fins, des pas fins, des fatigants, des stressants, d'autres qui deviendraient des amis, peu importe, amenez-en. 

Les différents événements reliés au monde du travail me manquent aussi. Les partys, les 5 à 7, les repas au resto, les événements spéciaux, les formations, les petits voyages. Tout ça me manque... 

Par contre, je suis privilégiée. Effectivement, depuis que je connais mon mari, c'est à dire depuis huit ans, je profite amplement de certains avantages reliés à son travail. Des exemples? 

J'ai accompagné mon homme à trois reprises à Québec. Pendant qu'il donnait des formations, je visitais la ville et je passais du bon temps dans la piscine de l'hôtel.

J'ai aussi accompagné mon Chéri pour un séjour de deux semaines à Salt Lake City. Encore une fois, j'ai découvert l'endroit pendant qu'il travaillait. Un beau séjour au pays des mormons.

Comme si ce n'était pas assez, j'ai aussi accompagné mon amoureux à Scottsdale en Arizona. Pour être franche, c'est l'un des meilleurs moments de ma vie. Il faudrait bien que je vous en parle un jour... Est-ce que j'ai dit qu'il travaillait pendant que je visitais???

Dans les dernières années, il a moins voyagé, mais les partys de bureau avec conjoints se sont multipliés. Il y en a au moins deux pas années. Et laissez-moi vous dire que son patron est généreux. La nourriture qui nous est servie est toujours excellente et comme j'aime manger et découvrir de nouvelles saveurs, je ne suis jamais déçue. En plus, ces rencontres me permettent de faire connaissance avec les collègues de Chéri et leurs conjoints/conjointes. Pour vous donner une idée, la première année où il a travaillé pour l'entreprise où il est présentement, il y avait cinq employés. Maintenant, ils sont plus de cent. Inutile de dire que les partys se sont modifiés au fil du temps!

Le dernier événement en liste s'est déroulé dimanche sur l'île Notre-Dame, soit à la Terrasse du lac. Au menu, un méchoui, des jeux gonflables pour enfants et pour grands, de la bière artisanale et beaucoup de plaisir. Tout ça sans que ça nous coûte un sou... Voici la vue que nous avions de la terrasse.

  

C'est là que je me suis rendu compte que je suis privilégiée de pouvoir profiter de tous les avantages que le travail de mon mari nous apporte. Je ne travaille peut-être pas, mais je suis chanceuse de pouvoir profiter ainsi de mon mari, euh du travail de mon mari!!! On tient souvent pour acquis ce qui nous arrive, mais pour moi, ces petits moments où je peux enfin sortir de chez moi et profiter de ce que la vie a à nous offrir sont très précieux... Tiens je vais lancer un message à l'univers ou à qui veut bien l'entendre, au cas où : On serait du pour un petit voyage d'affaires!!!

L'été est fini et mon défi aussi

Cet été, je m'étais lancé un défi. Vous vous souvenez? Publier une photo par jour sur mon blogue.

Je sais, je sais, officiellement, l'été n'est pas encore terminé, mais pour moi la saison estivale prend fin avec la rentrée des classes alors, j'annonce fièrement qu'ici, dans ma maison, l'automne est arrivé et que, par conséquent, mon défi est terminé.

Alors, réussi ou pas, ce défi?

Considérant le fait que j'ai débuté mon défi photo le 9 juin et que j'ai publié 23 fois en juin, 23 fois en juillet et 24 fois au mois d'août, je vais être indulgente avec moi-même et je vais déclarer que je considère mon défi comme étant réussi! Yé!!!

J'ai eu beaucoup de plaisir à partager mes instants photo avec vous et j'ai l'intention de récidiver le plus souvent possible. Cet exercice m'a permis de regarder avec un oeil différent mon environnement. J'ai adoré!

Par contre, comme toujours avec l'arrivée de l'automne, les projets que je souhaite réaliser s'accumulent et le temps commence à manquer... Alors je vais m'enlever la pression de publier une photo par jour...

Dans un autre ordre d'idée, la fatigue se fait persistante ces jours-ci pour moi. J'ai beau essayer de pratiquer le lâcher-prise tout en respectant mes limites et en évitant de trop en imposer à mon corps, je ne trouve pas ça évident. Par contre, il faut dire que j'ai donné un bon coup de crayon dans la liste de tâches à faire : plusieurs d'entre elles ont été rayées. Des exemples?

• J'ai été chez le dentiste;
• Chéri est allé chez l'optométriste pour son examen de la vue (il a des yeux parfaits, soit dit en passant);
• Je suis allée chez le concessionnaire pur notre voiture et le bruit stressant/achalant/gossant/fatigant est enfin chose du passé;
• Le ménage du garage est fait (le plancher est propre!!!);
• Le ménage du bureau de Chéri est fait (ça devenait gênant);
• Le ménage de mon bureau est (presque) fait;
• La poubelle extérieure, qui commençait à dégager une odeur atroce, est maintenant toute propre (mes voisins devraient s'y mettre eux aussi);
• Je suis allée à la banque pour éclaircir la situation de ma marge étudiante (un stress en moins);
• J'ai envoyé mes informations pour la garantie de 15 ans sur mon extracteur à jus;
• J'ai fait mon premier pain sans gluten et je l'ai réussi;
• Je me suis inscrite à un cours de relaxation/méditation/visualisation;
• J'ai rendez-vous avec une représentante pour mes (maudits) Tupperware qui n'arrêtent pas de briser;
• Et j'ai fait le ménage dans mes courriels (ça ne m'a pris que trois heures).

Il reste encore plusieurs tâches sur la liste, dont laver les vitres, enlever l'air climatisé et commencer mes cadeaux de Noël (oui, oui vous avez bien lu), mais je suis fière du travail accompli.

Je me sens toujours revivre à l'automne. L'été est une période difficile pour moi, mon corps supportant difficilement la chaleur, l'humidité et le smog. En automne, je respire enfin à plein poumon et l'air frais me fait le plus grand bien. Par contre, je rechigne toujours un peu lorsque vient le temps de remettre mes pantalons longs et mes souliers. Je suis tellement bien les orteils et les mollets à l'air!

D'ailleurs, aujourd'hui, j'ai ressorti mes ti-bas du Canadien. C'est un cadeau de Chéri...

Et j'ai un projet, que je garde secret, mais qui me tient drôlement occupée. Je peux simplement vous dire que je lis beaucoup et que j'écris.

Je peux aussi vous dire que l'envie de réorienter mon blogue se fait sentir, mais pour le moment ce n'est qu'une idée. Par contre, avec moi, les idées se concrétisent parfois rapidement! Qui sait ce que l'automne me réserve? Il faut être ouvert au changement et je le suis. Qu'en est-il de vous?

Le restaurant Tacos Lolita à Labelle : c'est bon!!!

Je viens de me rendre compte que je n'ai jamais publié l'un de mes billets concernant un restaurant que nous avons visité pendant nos vacances au Mont-Tremblant... Ah, petite mémoire défaillante... Comme on dit, mieux vaut tard que jamais, alors on repart dans le Nord! Comme j'avais déjà écrit mon billet, je vous le présente dans sa forme originale qui a été écrite vers le 8 août.

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Vers 10 h, nous sommes partis en direction de Labelle puisque nous avions en tête d'aller dîner dans un endroit que nous avions déjà visité et qui nous avait beaucoup plu. J'avais complètement oublié ce petit restaurant de type cantine, mais il m'est revenu en mémoire lorsque j'ai lu ce billet sur le blogue de Cora Chelté.

Par contre, une fois rendus, nous n'avions pas vraiment faim, alors nous sommes partis en exploration et nous avons découvert un pont couvert.

Nous sommes allés à droite du pont.

Nous sommes allés sous le pont.

Nous sommes allés à gauche du pont.

Nous sommes allés devant le pont.

Mais nous ne sommes pas allés sur le pont... J'ai aussi trouvé quelques framboises, mais en bougeant les plants, j'ai réveillé une multitude de bibites fatigantes qui ne nous lâchaient pas... Nous sommes repartis en courant nous abriter dans la voiture...

Puis, notre ventre s'est manifesté et nous nous sommes donc dirigés vers notre but premier, soit le restaurant Tacos Lolita. Nous nous y étions arrêtés tout à fait par hasard il y a de cela quelques années alors que nous revenions de Mont-Laurier et nous avions beaucoup aimé ce qui nous avait été servi.

L'endroit est simple, mais pimpant et d'une propreté irréprochable.

J'ai passé de longues minutes en transe devant ces plantes-cactus...

Le menu offre des plats qu'on pourrait qualifier de mexicains (corrigez-moi si je me trompe) et de libanais. Tout est fait maison, à l'exception des baklavas et un choix impressionnant de salades est offert. Comme toujours, prendre une décision fut vraiment difficile! On passe notre commande au comptoir et le menu est affiché de telle façon sur le mur.

Selon moi, le seul point négatif est le suivant : pour des néophytes tels que Chéri et moi, il est ardu de comprendre la différence entre les enchiladas, les tacos, les fajitas, les burritos, les quesadillas ou les tostadas... On avait beau me l'expliquer, j'avais de la difficulté à assimiler l'information. Une petite explication écrite sur le menu éviterait aux clients d'harceler le personnel avec une tonne de questions (ce que j'ai d'ailleurs fait...)

Les sauces faites maison que nous avons choisies.

J'avais vraiment envie de boire de la limonade... Je suis chanceuse, il y en avait et elle était faite maison en plus! Elle était vraiment bonne et, surtout, rafraîchissante...

Bon, ça y est, je ne me souviens plus des plats que nous avions pris... Vous allez devoir vous contenter des photos! L'entrée que nous avons partagée : 

L'assiette de Chéri (que nous avons aussi partagée); il avait opté pour la salade de pommes de terre. Tout était très bon...

Mon assiette (que nous avons aussi partagée), accompagnée d'une salade de chou-fleur. J'ai tellement aimé ma salade que je vais tenter de la reproduire à la maison...

Une fois notre panse bien remplie, nous avons été faire un tour tout autour du restaurant et nous avons mis notre nez dans la serre où sont cultivées les tomates biologiques qui se retrouvent dans notre assiette.

Les propriétaires cultivent aussi plusieurs produits au potager. Beaucoup des aliments utilisés sont biologiques et le mot d'ordre est "fraîcheur".

Je me suis demandé qui pouvait bien être Lolita? La réponse : c'est la fille des propriétaires, notamment de Marina, la cuisinière principalement responsable de toutes les petites merveilles qui sont offertes aux clients. D'ailleurs, si vous voulez en apprendre davantage sur l'endroit, je vous invite à écouter l'extrait sonore suivant, tiré de l'émission Bien dans son assiette.

Il est dommage que le restaurant Tacos Lolita soit si loin de chez nous... Si nous avions un chalet dans le Nord (ce qui, je l'espère, arrivera un jour), nous nous y arrêterions plus souvent qu'à notre tour! Si l'envie vous prend de vous y arrêter ou de faire quelques kilomètres simplement pour le plaisir de goûter à cette cuisine savoureuse, je vous conseille de téléphoner au préalable puisque l'endroit ferme ses portes après la saison estivale... On y retourne? Oh que oui!!!

Tacos Lolita
8864, boulevard du Curé-Labelle
Labelle (Québec)  J0T 1H0
Téléphone : 819 686-3882
Page Facebook : Restaurant Tacos Lolita