Il est rare que je dépasse de beaucoup mes limites physiques, mais généralement, je le fais au moins deux fois dans l’été, soit au Mont-Tremblant (je vous en reparlerai quand ce sera fait) et à Lachine.
Je vous annonce donc que je me suis brûlée ben raide sur la magnifique piste cyclable du Canal Lachine!
C’est effectivement samedi en avant-midi que Chéri et moi avons décidé de mettre les vélos dans l’auto et d’aller faire notre virée annuelle. La température était idéale, il n’y avait pas beaucoup de vent, l’air était légèrement frais et le soleil était au rendez-vous. Seules ombres au tableau : il y avait énormément de smog et … mes lunettes de soleil adorées qui font partie de ma vie depuis au moins 8 ans sont décédées avant même que j’aie pu enfourcher ma monture… J’ai donc dû rouler sans verres fumés, ce qui est très fatigant pour les yeux…
Comme à notre habitude, nous sommes partis de la 36e avenue à Lachine, où la vue sur le fleuve est magnifique, et nous avons emprunté la piste cyclable en direction ouest avec un seul objectif en tête : se rendre au Vieux-Port. Pour ceux qui voudraient suivre nos traces, je vous conseille fortement de faire un arrêt aux toilettes situées au début du parcours, puisqu’elles se font très rares par la suite!
Ce que j’aime avec la piste cyclable du Canal Lachine, c’est qu’elle nous permet d’avoir un point de vue différent sur la ville de Montréal. Sur le chemin, on croise d’anciennes usines, de nouveaux condos, le marché Atwater, ainsi qu’une tonne de gens qui aiment la même chose que nous : rouler.
Je ne sais pas vous, mais j’adore me retrouver à proximité de l’eau. J’y ressens à tout coup un sentiment de plénitude, de calme et de continuité. Voir l’eau qui coule vers d’autres horizons, vers un but précis, me donne l’impression et même la certitude que malgré tout la vie suit son cours, qu’il y a toujours un chemin pour se rendre à destination.
Nous avons donc atteint fièrement notre destination et avons fait notre entrée au Vieux-Port parmi les nombreuses personnes qui avaient eu la même idée. Nous en avons profité pour nous promener, mais surtout pour nous gâter un peu en dégustant de la crème glacée au Bilboquet. Ils ont effectivement un kiosque dans un ancien conteneur sur un quai et nous nous sommes vraiment régalés!
L’heure du retour a ensuite sonné et c’est là que mon enfer a commencé puisqu’un fort vent s’est levé. Évidemment, il soufflait dans la mauvaise direction… J’ai cru mourir, j’ai dû arrêter à plusieurs reprises et j’ai failli me coucher sur le dos dans l’herbe en suppliant Chéri de venir me chercher avec l’auto, mais toujours est-il que j’ai réussi à revenir à mon point de départ.
Je me suis sentie comme un vieux tapis pendant deux jours, mais je suis bien fière de mon exploit! Et mes fesses me rappellent ma performance à chaque fois que je m’assois en m’envoyant de douloureux messages!
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Félicitations pour ce dépassement!
RépondreEffacerJe n'aurais pu en faire autant!
@ Fée des bois : merci! Ah,on ne sait jamais tout ce que l'être humain peut accomplir quand il est sous pression... surtout quand il a l'obligation de pédaler pour revenir à la maison!
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