mardi 30 avril 2013

Quand l'appétit va tout va?


Dans et Astérix et Cléopatre, Oblélix affirmait en chantant que "Quand l'appétit va, tout va", mais je ne suis pas d'accord...


Ces temps-ci, mon appétit va très bien, un peu trop même. Dans mon cas, il en faut vraiment beaucoup pour que je perde le goût de manger. Pourtant, malgré le fait que mon appétit va, je ne peux pas dire que tout va...

En fait, moi je changerais la chanson et j'affirmerais que "Quand notre corps va, tout va". Ce serait plus exact, je crois.

Vous me voyez venir... Non, ces derniers temps, mon corps ne va pas et cela affecte, comme toujours, mon moral...

Après avoir été incapable de marcher pendant plusieurs jours en raison de ma fleur (verrue) en dessous du pied, voilà-ti pas qu'une hémorroïde s'est pointée (je vous dévoile tout de mon intimité!). Comme si ce n'était pas assez, mes intestins se sont manifestés (je vous épargne les détails) et, pour couronner le tout, j'ai dû cesser de tricoter en raison de deux tendinites, soit une pour chaque poignet...

Le tricot, c'est ma passion, alors si on me l'enlève, je pars en déprime... Mais bon, dès les premiers symptômes, j'ai pris rendez-vous avec mon physiothérapeute et, une semaine plus tard, j'arrive de nouveau à manier mes aiguilles. Fiou! 

Par contre, je dois y aller avec modération et la modération, moi, ça m'énerve! Je dois donc faire des pauses fréquemment, m'étirer et faire un exercice de renforcement avec un marteau. Je porte aussi des orthèses pendant la nuit, ce qui me donne l'allure suivante...


Je diminue aussi le plus possible mon temps devant l'ordinateur, puisque cette activité aggrave mes douleurs, ce qui a comme conséquence que je n'écris pas aussi souvent que je le voudrais sur mon blogue...

Pourtant, j'ai envie de vous parler d'une tonne de sujets! Je les note donc et, en attendant, je me défoule en marchant ou en faisant du vélo. Parce que tout n'est pas noir! Effectivement, mon cardio s'est beaucoup amélioré pendant l'hiver et jusqu'à maintenant j'ai fait deux belles randonnées sur mon bolide à roues. Yé!!! J'arrive même à me rendre chez mes parents par voie de piste cyclable. Une grande première!

Alors, j'aiguise donc ma patience en évitant les excès de mailles, mais c'est difficile puisque j'adore le nouveau projet que je viens de commencer. Ce sont des bas... Les Chaussettes Coccinelle de Biscotte & cie pour être plus précise et je les tricote les deux en même temps. Je vous laisse sur une image de mon projet et je ne vous oublie pas!


dimanche 21 avril 2013

Deux petits invités


Ouf, la Matante est fatiguée! Dans la nuit de samedi à dimanche, nous avons eu dans notre chaumière deux petits invités tout mignons. Une petite puce de deux ans et un grand garçon de quatre ans. Les deux marmots ont bien dormi (malgré un petit pipi au lit à cinq heures et quelque chose et une petite angoisse nocturne à trois heures et des poussières), mais les deux adultes, eux, n'ont dormi que sur une oreille, se réveillant au moindre bruit suspect!

Comme nous n'avons pas d'enfants, quelques petits ajustements ont été nécessaires. Par exemple, lorsque l'on embarque de jeunes enfants dans notre automobile, il est primordial de ne pas oublier d'activer le piton empêchant l'ouverture des portes arrière de l'intérieur. Ça, j'y avais pensé! Mais j'avais oublié les fenêtres... Par chance, petit coco a découvert ledit bouton seulement une fois notre destination atteinte. Fiou...

C'est fou à quel point on ne se rend pas compte, quand on vit seulement entre adultes consentants, à quel point notre maison peut contenir de sources de blessures potentielles. Des exemples? Le robinet de notre baignoire est situé juste à la bonne hauteur pour qu'une petite tête s'y cogne... Les poufs de notre salon sont de parfaits monticules où l'on peut prendre plaisir à monter, puis à tomber... Mes produits ménagers sont exactement là où il ne faut pas, soit sous l'évier, un endroit vraiment accessible pour les grands et petits... J'ai des pots de médicaments un peu partout : sur la table de cuisine, dans tous les tiroirs de la salle de bain, dans les deux portes de notre pharmacie, dans l'armoire au-dessus de la toilette, dans ma table de chevet, Ahhhhhh. On jugerait que nous collectionnons les ciseaux : il y en a dans chacune des cinq pièces et demie de la maison... Et je pourrais continuer ainsi encore longtemps...

Mais, rassurez-vous, nous avons pris les précautions nécessaires et tout est allé comme sur des roulettes. Coquin le hamster a fait fureur (il a changé de nom, il ne s'appelle plus Touti). Les enfants ont eu un plaisir fou dans notre baignoire aux dimensions olympiques et nous nous sommes tout autant amusés à les regarder. Batman et Monster inc ont aussi participé. Ils sont en train de sécher.



Diego et Dora ont fait un court séjour près de l'évier...


La routine du dodo s'est déroulée à merveille : histoires au lit, bisous, caresses et séance de flatage de cheveux. Quinze minutes plus tard, les deux petits amours ronflaient allègrement, bien au chaud sous la couverte de Winnie l'Ourson.

Nous avons eu droit à un réveil tout en sourires et c'est chez Tim que nous avons été casser la croûte. Une virée au parc et une bonne marche au grand air nous a fait le plus grand bien, malgré les nez qui coulaient. Par chance, j'avais une réserve inépuisable de papiers mouchoirs! Le temps étant plus que frisquet, tuques, manteaux d'hiver et petits gants étaient de mise.


De retour à la maison, nous avons préparé tous ensemble les petites pizzas pour le dîner. Petit Garçon a même mangé un champignon et il l'a avalé (c'est ce qu'il a dit mot pour mot à sa maman lorsqu'elle est venue le chercher.) Une fois le repas terminé, une sieste s'est imposée puisque les humeurs devenaient quelque peu mauvaises...

Les petits mousses semblent avoir eu du bon temps, tout comme le dinosaure féroce (il crognait vraiment fort) et la Barbie rose (oui je sais c'est un Petit Poney, mais rien à faire, pour Petite fille, c'est une Barbie!)



De notre côté, nous avons vraiment apprécié ces doux moments et nous avons même sorti nos talents artistiques. Je vous laisse deviner ce que Chéri a dessiné!



lundi 15 avril 2013

Soupe Soup sur Saint-Denis

Oh que j'ai remis cette critique de restaurant le plus longtemps possible, mais bon, je me suis enfin décidée à vous parler de notre visite chez Soupe Soup sur Saint-Denis. 

J'étais tombée en amour avec Caroline Dumas, la femme derrière Soupe Soup, lors de l'Expo manger santé et vivre vert où elle avait agi à titre de juge dans un concours culinaire. 

Mes attentes étaient sans doute trop grandes, mais je dois vous avouer que j'ai été déçue par mon expérience... Comprenez-moi, j'ai aimé ce que j'ai mangé, mais je n'ai pas été renversée ou même charmée. Nous nous attendions à une explosion de saveurs, mais elle n'est malheureusement pas venue... Par contre, j'ai bien aimé le décor. Tout à fait mon genre!


Comme nous le faisons maintenant très souvent, nous avons partagé nos plats et nous avons d'ailleurs beaucoup apprécié le fait que notre serveuse ait pris l'initiative de séparer les deux sandwichs dans nos assiettes respectives sans que nous ayons à le lui demander. Une belle attention.


Le menu lors de notre passage était le suivant : 


Nous avons débuté par la soupe Pomodoro (tomate, basilic et mie de pain). Elle était correcte, mais il lui manquait un certain punch...


J'ai davantage apprécié La Molé (haricots noirs, tomates, poivrons, coriandre et cacao bio), mais encore une fois, il manquait quelque chose... Par contre, la consistance m'a beaucoup plu et je tenterai sans doute de reproduire quelque chose du genre à la maison. Il me semble qu'une bonne cuillère de crème sure aurait fait toute la différence...


Côté sandwich, nous avons opté pour le Portobello (champignon portobello, coulis de basilic, légumes grillés et roquette sur pain brioché à l'oignon). C'était bon et nous avons été agréablement surpris de retrouver de la carotte grillée à l'intérieur. Belle idée.


J'ai beau avoir adopté un régime sans produits laitiers (la majorité du temps), il demeure que je suis toujours une grande amatrice de fromage. Alors quand on me propose un grilled cheese, je ne peux résister. Celui de Soupe Soup était garni d'un très bon Chutney à la mangue qui n'était malheureusement pas présent en assez grande quantité pour qu'on l'apprécie à sa juste valeur... Encore une fois, notre sandwich était correct, mais sans plus.


Mon homme aime beaucoup le gâteau aux carottes et c'est ce qu'il a choisi. De mon côté, je ne suis pas aussi fanatique que lui, mais j'ai beaucoup apprécié celui qui nous a été servi. Le crémage était délicieux.


En fait, avoir su, j'aurais opté pour le même dessert que Chéri et j'aurais laissé le pouding chômeur de côté... Il faut dire que je m'y connais en pouding chômeur puisque c'est notre dessert familial par excellence, avec le gâteau à la mayonnaise. J'ai été très déçue, surtout lorsque j'ai vu le peu de sauce qu'il y avait au fond de mon bol... 


Bref, le mot qui résume le mieux notre expérience est "déception". Malheureusement, je ne crois pas que je retournerais chez Soupe Soup. En fait, je crois que je m'attendais à y trouver quelque chose de semblable à ce que nous avions découvert tout à fait par hasard au Café c'est la vie de Val-David. Le concept est quelque peu semblable et j'y avais trouvé beaucoup de oumf, de Ahhhh et de Ohhhh. Mes papilles avaient été plus que conquises et elles frémissent encore au souvenir des saveurs que nous y avions découvertes... Si vous voulez lire ou relire ma critique, c'est par ici!!!!!!!

Soupe Soup
1228, rue Saint-Denis
Montréal (Québec) 
Téléphone : 514 544-5004
J'aimerais bien pouvoir vous référer au site web de Soupe Soup, mais il est en construction depuis plusieurs semaines déjà... Si jamais le site reviens en ligne, j'espère que le lien suivant fonctionnera : 

jeudi 11 avril 2013

Nos amis les chevreuils


Je vous dis qu'il fait chaud dehors en ce moment! Tellement, que j'ai ressorti mes mitaines et mon cache-cou (tricoté par moi-même) pour aller prendre ma marche. Avoir su, j'aurais aussi mis ma tuque... Mais je ne me plaindrai pas de la température puisqu'elle est idéale dans mon cas, ni trop chaud, ni trop froid, pas trop de vent et pas trop humide.

D'ailleurs, je marche beaucoup depuis mardi, et ce malgré mon pied gauche qui me fait souffrir... Vous vous souvenez, je me suis fait brûler une "fleur" la semaine dernière (une verrue pour ceux qui n'auraient pas compris). J'ai été incapable de marcher pendant une semaine en raison de l'ampoule qui s'est formée. Je me suis finalement tannée et je l'ai crevé, avant d'enlever une partie de la peau. Aille et ouache. Ce n'est vraiment pas beau à voir, alors je ne vous mettrai pas de photos!

Dès le moment où j'ai pu faire quelques pas, Chéri et moi sommes allés faire une randonnée dans le boisé situé à quelques minutes de chez nous. Nous sommes vraiment privilégiés d'avoir accès à ce parc nature que nous apprécions grandement... 

Nous nous y rendons généralement après le souper, soit à la brunante, et chaque fois, c'est immanquable, nous croisons des chevreuils. Oui, il y a des chevreuils à Montréal et il n'y a pas que des raffineries dans l'Est de la ville! Je vous en avais d'ailleurs déjà parlé dans ce billet.

Habituellement, nos amis à fourrure se cachent dans les sous-bois, mais mercredi dernier ils avaient envie de prendre l'air, il faut croire, puisqu'ils nous attendaient à quelques pas du chalet. Bon, ils ont tout d'abord été un peu surpris de nous voir...


Mais ils se sont rapidement remis à la tâche, c'est à dire, manger.


J'en ai profité pour les saluer.


Et pour leur dire merci de m'avoir rendue heureuse. Il faut dire que je n'étais pas de très bonne humeur auparavant, mais les animaux ont ce pouvoir sur moi : ils me redonnent inévitablement le sourire.


Ah, ce qu'ils ont de belles fesses!


D'ailleurs, en parlant de leurs fesses, nous avons poursuivi notre marche et nous avons rapidement compris que nos amis les chevreuils empruntaient eux aussi le même sentier puisqu'ils y avaient laissé de mignons petits cadeaux...


Nous sommes toujours étonnés de constater à quel point la nature change selon les saisons. Le niveau de l'eau du marais était bien haut. Voyez la différence avec cette autre photo prise en été.



La neige n'est présente qu'à quelques endroits...


Par contre, il y a de l'eau en abondance...


Nous sommes vraiment choyés de pouvoir nous ressourcer dans ce petit coin de nature... Quand viendrez-vous faire votre tour? Nos amis vous attendent!


vendredi 5 avril 2013

Quatrième outil : le régime hypotoxique


Quand je dis aux gens que j'ai commencé mon "régime hypotoxique", les réactions sont nombreuses et passionnées : 
  •  Ben voyons, tu n'es pas grosse, tu n'as pas besoin de régime;
  • Ben voyons, tout le monde sait que les régimes ne fonctionnent pas;
  • Ben voyons, tu risques d'avoir des carences alimentaires;
  • Ben voyons, ça va être compliqué si on t'invite à souper;
  • Ben voyons, vous ne pourrez plus aller manger au restaurant;
  • Ben voyons!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

 Bon calmons-nous le pompon. Tout d'abord, s'il y a bien une personne qui n'est pas en faveur des régimes en tout genre c'est bien moi. Je prône bien davantage une saine alimentation et c'est d'ailleurs ce que je pratique depuis plusieurs années, en recherchant l'équilibre dans mon assiette. Alors, pourquoi avoir décidé d'essayer un régime, me direz-vous.

Premièrement, je n'aime pas le mot "régime" puisque je considère que j'ai plutôt adopté une façon de me nourrir différente, tout comme les végétariens ou les végétaliens le font. Les principes sont différents, voilà tout. Et si j'ai décidé d'essayer cette manière de manger, c'est que j'en avais assez de souffrir dans mon corps, tout en me sentant impuissante face à mes douleurs et malaises en tout genre.

Deuxièmement, mais qu'est-ce donc que le régime hypotoxique? Comme je n'écris pas ce billet pour en faire la promotion, mais simplement pour vous présenter l'un des outils que j'utilise pour tenter d'améliorer ma qualité de vie, je vous ferai une présentation très rapide. Je tiens à souligner que mon but n'est pas d'essayer de vous convaincre de quoi que ce soit. 

Le régime hypotoxique, tel que présenté par madame Jacqueline Lagacé dans son livre Comment j'ai vaincu la douleur et l'inflammation chronique par l'alimentation est en fait basé sur le régime du Docteur Seignalet. En voici les grandes lignes (ou, du moins, ce que j'en ai retenu pour l'instant) : 
 Tous les produits laitiers sont à éviter;
  • Toutes les céréales (blé, orge, seigle, avoine, maïs, kamut, éperaute) sont à exclure de son alimentation;
  • Les viandes (et les poissons aussi, je crois) doivent être cuites à des températures inférieures à 230 °F ou idéalement consommées crues;
  • Les produits biologiques sont à privilégier;
  • Il est recommandé d'éviter le plus possible les aliments préparés en industrie;
  • Les sucres et le sel raffinés sont à proscrire;
  • Il est aussi question de l'équilibre en les liquides corporels alcalins et acides, mais pour le moment, je ne me suis pas trop penchée sur cet aspect.

 Si vous voulez en savoir davantage, référez-vous au livre de madame Lagacé, Comment j'ai vaincu la douleur et l'inflammation chronique par l'alimentation. Vous pouvez aussi consulter son site web (qui est un peu bordélique, selon mon humble opinion) à cette adresse. Finalement, elle a aussi publié un livre de recettes, soit Cuisiner pour vaincre la douleur et l'inflammation chronique. Personnellement, je n'ai acheté que ce dernier.

Source de l'image

Source de l'image

Selon madame Lagacé, ce type d'alimentation, aussi appelée ancestrale pourrait aider dans le cas de plusieurs maladies, dont l'arthrose, l'eczéma, le diabète de type 2, la tendinite, la fibromyalgie, la sclérose en plaques et la maladie de Crohn. Par contre, les résultats ne sont pas probants dans le cas de la fatigue chronique... Qu'à cela ne tienne, j'ai décidé, en désespoir de cause, de tenter tout de même ma chance. Effectivement, je vis avec des douleurs chroniques depuis 2004 et ces dernières m'empêchent de faire plusieurs activités. J'espère aussi, en appliquant les principes mentionnés plus haut, augmenter mon niveau d'énergie et mon bien-être général. Mon corps me fait souffrir et il me rend la vie dure, alors je vais essayer de l'aider en m'alimentant différemment.

Selon madame Lagacé et monsieur Seignalet, il est primordial de suivre le régime à la lettre pendant plusieurs semaines sans faire aucun écart afin de voir si des changements se produisent. Avant de le débuter, j'étais vraiment motivée à être plus catholique que le pape. D'ailleurs, il ne reste plus d'aliments interdits dans notre maison (à l'exception du pain brun de Chéri). J'avais même décidé d'apporter mes aliments pour la raclette chez ma mère cette fin de semaine et j'étais en voie d'annuler notre sortie de famille à la cabane à sucre pour cause de non-conformité.

Ça, c'était avant la semaine dernière. J'ai débuté mon "régime" lundi dernier, soit le 25 mars, et j'ai sauté les plombs rendue au vendredi. Je dois dire que ma première semaine a été très difficile. J'avais atrocement faim, et ce malgré le fait que je mangeais de bonnes portions tout à fait équilibrées. De plus, mes douleurs aux doigts étaient beaucoup plus présentes et j'avais mal aux jambes, au dos, à la tête et même à la mâchoire. Je me suis aussi rendu compte que beaucoup de produits que je croyais être "corrects" ne l'étaient pas puisqu'ils contenait soit de ceci ou soit de cela. Bref, c'était devenu un vrai casse-tête de manger.

Si vous parcourez mon blogue, vous remarquerez sans aucun doute que j'aime manger. C'est l'un des plaisirs les plus importants dans ma vie. Mon bien-être physique est important, mais ma santé mentale l'est tout autant, tout comme mes relations avec mon entourage. Après avoir bien réfléchi, j'ai décidé de suivre les principes du régime hypotoxique six jours par semaine, mais de me permettre un écart hebdomadaire. 

Je vais donc manger de la raclette comme tout le monde pour la fête de ma Fée marraine ce samedi et je vais être très heureuse d'aller à la cabane à sucre avec la famille élargie la semaine prochaine (en passant, la tire, sauf erreur, c'est accepté dans le régime hypotoxique!!!!!!!!) Depuis que j'ai pris cette décision, je vais franchement mieux. Je ressens moins de stress et il m'est plus facile de respecter les "règles". 

Nous sommes maintenant vendredi et je peux dire que je vais mieux. Est-ce dû au régime? Je ne saurais le dire puisque je suis consciente que bien d'autres facteurs peuvent entrer en ligne de compte. Par contre, je me suis fixé comme objectif de poursuivre le régime pendant quelques mois et de voir ensuite si j'ai envie ou non de continuer. D'ici ce temps, je vais probablement vous présenter des produits et des recettes qui sont conformes à ma nouvelle façon de me nourrir. Je vais aussi essayer de vous présenter mes menus à l'occasion. D'ailleurs, j'ai hâte de vous parler de la salade de Crudessence que nous avons essayée mercredi, on est en amour!!!!!!!!

mardi 2 avril 2013

C'est le prix à payer pour...

"Vous savez Madame, c'est le prix à payer pour... pour... enfin..."
C'est ainsi que s'est terminée la phrase du doc, microbiologiste de sa spécialité. Ces mots sont restés en suspens quelques instants entre nous avant qu'il ose changer de sujet pour revenir à notre préoccupation première, soit ma verrue plantaire.

Je déteste ce mot : verrue. Je le trouve laid. Il me semble que ce serait moins gênant de dire que j'ai une fleur sous le pied. Eh bien, non, la langue française a décidé d'appeler ça une verrue, alors il faut vivre avec. 

Je suis donc allée voir ce microbiologiste pour deux raisons, la première étant ma "fleur" en dessous du pied gauche, mais j'espérais surtout qu'il serait en mesure de me venir en aide au sujet de la fatigue chronique. Je n'ai eu que bien peu de temps pour lui expliquer mon cas, mais j'ai tout de même eu son avis et, comme souvent dans le merveilleux monde médical, ce n'est pas très clair. 

Enfin, ce qui est clair, c'est qu'il ne peut pas me venir en aide et qu'il ne connaît aucun spécialiste à qui me référer. Selon lui, le diagnostic de fatigue chronique est difficile à poser et les causes du problème ne sont pas encore identifiées. La seule chose qu'il peut me dire, c'est d'avoir une bonne hygiène de vie (oui, bon, j'avais déjà fait cette déduction par moi-même, merci.)

Ce qu'il m'a aussi dit, c'est que dans mon cas, il n'est vraiment pas certain qu'on parle de fatigue chronique puisqu’étant donné tous les traitements que j'ai eus, on ne sait pas qu'est-ce qui a causé quoi. Et c'est là que la phrase du haut est sortie.
"Vous savez Madame, c'est le prix à payer pour... pour... enfin..."
Il n'a pas eu besoin de la compléter, je l'ai fait moi-même dans ma tête... Oui, tous mes problèmes actuels de santé sont le prix à payer pour être en vie. En somme, je devrais me compter chanceuse et vivre avec. Mon oncologue aussi m'avait dit, à peu de choses près, la même chose. En fait, ça ressemblait pas mal à ceci : "Nous savions que nous allions diminuer ta qualité de vie si nous poursuivions avec des traitements plus agressifs, mais c'était ça ou..." Je vous laisse compléter cette phrase.

Je devrais sans doute être reconnaissante envers l'Univers, le ciel ou la médecine pour être encore en vie, et croyez-moi, je le suis, mais parfois, je trouve que le prix à payer est cher en maudit... Aujourd'hui, la phrase du doc m'est restée en travers de la gorge…