mercredi 28 décembre 2011

Ah les beaux flocons...

Moi qui adore l'hiver et la neige, j'étais découragée hier lorsque la tempête hivernale annoncée s'est transformée en averse de pluie...

Mais mon sourire est revenu ce matin lorsque la neige s'est mise à tomber! Par contre, quand les flocons se déplacent horizontalement, c'est signe que le vent souffle fort!

Ce n'est certainement pas une petite tempête qui nous empêchera de sortir de la maison, au contraire! Nous en avons plutôt profité pour aller marcher dans le bois, à l'endroit même où je vous avais amenés cet été, soit au parc-nature de la Pointe-aux-prairies.


Le paysage a un peu changé depuis le mois d'août...


J'adore marcher dans la neige et l'expérience est encore plus intéressante lorsque de gros flocons tombent du ciel. L'atmosphère devient feutrée, la lumière tamisée, les sons étouffés. Quoi de plus romantique que de marcher main dans la main avec Chéri!


Par contre, cette fois, nous n'avons pas croisé de chevreuils!



Nous avons hâte de déménager dans notre nouveau condo puisque les sentiers ne seront plus qu'à quelques minutes de chez nous...



samedi 24 décembre 2011

Nous y sommes...

Il ne reste plus de dodos... C'est ce soir, à minuit qu'arrivera Noël et c'est aujourd'hui que nous ouvrons la dernière porte de notre calendrier de l'avent... Peut-être vous demandez-vous ce qui se cache derrière?

Sous les portes closes du 24 décembre se cachent de doux souvenirs...

Nous avons décoré le sapin...




Nous avons ouvert toutes les petites portes de notre calendrier et mangé tous les chocolats...



Nous avons accroché les bas...


Nous avons préparé le buffet...


Nous avons emballé les cadeaux...


Et nous nous sommes finalement assis sur le chesterfield de grand-maman pour guetter l'arrivée de celui tant attendu...



Je ne vous apprendrai rien en vous disant que le Père Noël a parfois besoin d'aide et qu'il lui arrive de ne pas pouvoir se présenter en personne à certains rendez-vous. Un remplaçant rencontre alors les enfants, comme c'est le cas pour certains centres d'achat où la barbe du vieux bonhomme ne semble pas très bien fixée à son doux visage...

Par contre, Père Noël s'est toujours fait un devoir de se présenter en personne dans ma famille et il est venu nous visiter à de nombreuses reprises...



Je surveillais toujours de près son arrivée, écoutant le moindre bruit, étant attentive aux plus petits indices. L'un de ceux-ci était le départ de mon oncle Serge qui devait se rendre au travail. J'étais tellement triste pour lui puisqu’il manquait toujours le moment le plus important de la soirée. Je trouvais son patron bien ingrat de lui demander de travailler à Noël... Ce que je ne savais pas, c'était que mon oncle revenait du "travail" une fois les enfants couchés...


Je me faisais un devoir de dire au Père Noël que j'avais été sage toute l'année et c'est avec la promesse de continuer sur cette lancée jusqu'à l'an prochain que je le laissais partir bien malgré moi...


Les années ont passé, mais Père Noël était toujours présent.



Puis, mes cousines ayant vieilli, Père Noël a décidé de ne plus venir dans ma famille afin de garder du temps pour les nombreux autres enfants qu'il devait visiter.

C'est en mai 2005 que j'ai appris que j'avais un cancer. La chimio a débuté et ma tumeur a commencé à diminuer. Les médecins étaient confiants, jusqu'au jour où les traitements ont cessé de fonctionner.

En décembre de la même année, deux nouvelles chimiothérapies avaient été tentées, mais les résultats n'avaient pas été ceux escomptés et la maladie progressait toujours.

Par contre, mon équipe médicale avait décidé de me donner un répit et j'ai donc eu la chance de passer les fêtes en famille. Ce Noël a été très émouvant pour tous mes proches puisque nous ne savions pas ce que la nouvelle année allait me réserver. En fait, nous ne savions pas si ce Noël allait être mon dernier...

Nous aurions pu être déprimés, nous aurions pu décider de nous isoler, nous aurions pu choisir de ne pas fêter, mais nous avons choisi de vivre ce moment avec toute la magie qu'il peut apporter. Et une surprise m'attendait...


Mon Père Noël est revenu nous visiter!!! Et il m'avait apporter tout un cadeau...


L'amour...


Et des biscuits feuille d'érable!

Puis, Père Noël m'a demandé, à moi, de venir m'asseoir sur ses genoux... Il m'a alors serrée dans ses bras en me chuchotant à l'oreille la plus belle des promesses... Père Noël m'a promis de revenir chaque année, mais pour cela, une condition devait être respectée... Je devais guérir...


Vous le comprendrez, Père Noël est revenu l'année suivante! Par contre, ce qui est dommage, c'est que le patron de mon oncle Serge, qui ne lui demandait plus de travailler à Noël, l'avait une fois de plus obligé à rentrer au boulot...

Ce Noël magique restera gravé dans ma mémoire à jamais puisqu'il m'a permis de faire le plein d'amour et d'énergie auprès de mes proches avant d'affronter ce qui m'attendait par la suite. Je n'avais encore rien vu de ce que peut être le cancer et les mois qui ont suivi ont été extrêmement difficiles.

Aujourd'hui encore, j'attends toujours avec impatience l'arrivée du temps des fêtes. C'est pour moi un moment magique, passé en famille, où je fais le plein d'amour avant d'attaquer la nouvelle année.

Je vous souhaite donc à mon tour un Joyeux Noël et beaucoup de bonheur en cette journée toute spéciale. Je vous souhaite de bons moments avec vos proches et si vous êtes seuls pour le réveillon, je ne vous oublie pas, mais je vous souhaite simplement d'occuper cet instant à une seule et unique chose : vous faire plaisir. Gâtez-vous, vous le méritez!

HO!HO!HO!

mercredi 21 décembre 2011

C'est Noël car il neige dans la laveuse...

Plus que trois dodos avant que le Père Noël débute sa grande tournée…


Découragée, déprimée et exaspérée par le manque de neige sur la région montréalaise, j'ai décidé de prendre les choses en main afin d'avoir un Noël blanc.

J'ai créé une tempête de neige dans ma laveuse à linge!!!


Bon, ce n'était pas du tout intentionnel et Chéri se retrouve avec un oreiller plutôt plat, mais ça m'a permis de pelleter un peu en enlevant les flocons de bourre qui tapissaient le fond de la cuve. Et on se serait vraiment cru en pleine tourmente puisqu'elles sont volatiles ces petites boules blanches... Le garage est recouvert d'un doux manteau blanc qui change d'endroit au gré de nos déplacements...

Alors, morale de cette histoire : avant de laver un oreiller, mieux vaut s’assurer qu’elle n’est pas trouée!

mardi 20 décembre 2011

Mes plus belles boules

4 dodos, HO! HO! HO!

J'ai hérité des boules de ma mère, mais je n'ai conservé que les plus petites puisque les grosses avaient perdu de leur éclat.

Bon je vous arrête tout de suite, je parle des boules qui vont dans le sapin car pour ce qui est des autres, disons que l'héritage n'était pas très généreux...

Je ne sais pas pourquoi, mais lorsque j'étais petite, les boules me fascinaient. J'avais mes préférées et je me dépêchais toujours pour être celle qui allait avoir la chance de les accrocher.

J'enviais cependant Maman qui avait le privilège de mettre les petites tout en haut du sapin...

Je vous partage donc quelques-uns des vestiges de mon enfance, faites attention, elles sont fragiles...







Je ne sais pas pourquoi, mais la suivante, représentant un Père Noël, a toujours été ma préférée...


J'aurais aimé vous en présenter d'autres, mais les boules agissent tel un miroir... grossissant... Je ne voulais pas vous effrayer en vous montrant ma grosse face derrière la caméra... Par contre, de petits êtres ont aussi trouvé refuge dans mon arbre...




Et un doux souvenir se laisse bercer une branche... Un petit mot, caché au fond d'un bas confectionné par ma gardienne, il y a de cela bien longtemps...


Mon sapin n'est pas design, ni dans le ton et surtout pas à la dernière mode, mais chacune des décorations qui s'y trouve a sa petite histoire. Et c'est ainsi que je l'apprécie, puisque comme dirait Chéri, c'est un "ramassis" de souvenirs que l'on prend plaisir à se remémorer chaque année...

lundi 19 décembre 2011

Crudessence, wow!

5 jours avant un Noël qui s'annonce gris... ou vert... ou brun... mais sans doute pas blanc...

Le restaurant Crudessence était dans ma mire depuis longtemps déjà, mais je n’avais jamais osé m’y aventurer. En fait, j’avoue que j’avais peur d’être déçue. Je craignais que les plats manquent de goût, que la variété ne soit pas rendez-vous, mais surtout que les portions me laissent sur mon appétit. J’avais tout faux!

Crudessence offre des plats végétaliens (sans chair animale et sans produits dérivés des animaux, donc sans lait, sans œuf ou encore sans fromage), biologiques, sans gluten, mais surtout vivants. Bien que l’établissement offre maintenant des plats cuits, la majorité des gens visite l’endroit pour vivre l’aventure du crudivorisme, soit une cuisine qui ne cuit ou ne réchauffe aucun aliment.

Je ne suis aucunement prête à épouser une telle philosophie dans ma vie de tous les jours, mais j’étais curieuse de vivre l’expérience au moins une fois. Je croyais naïvement que de telles restrictions alimentaires limiteraient énormément les choix offerts sur le menu, mais j’étais dans l’erreur. En fait, Chéri et moi avons eu toutes les misères du monde fixer notre choix puisque nous avions envie de goûter à tout!

Nous avons visité la succursale de la rue Mackay, au centre-ville et nous avons d’abord été charmés par le décor sobre où le blanc domine. 


Les oeuvres d’art, faites de matériaux recyclés, ont piqué notre curiosité. Mais c’est bien davantage ce qui s’est retrouvé dans notre assiette qui nous a conquis!


Il est très difficile de décrire le goût des aliments qui nous ont été présentés puisque les saveurs diffèrent grandement des mets que nous avons l’habitude de manger. Je ferai de mon mieux pour les décrire!

Chéri et moi avons vraiment adoré nos Nachos de tomates séchées au romarin accompagnés de guacamole, salsa douce et crème fraîche de cajou. La texture des nachos est indescriptible. Ils ne sont ni croustillants, ni mous, ni durs, mais tellement bons! 


Je ne saurais identifier les assaisonnements saupoudrés sur le dessus, mais ils ajoutaient du Woumffff au plat. Guacamole et crème de cajou complétaient le tout à merveille.


Le Cannelloni de fromage de courge et poivron rouge farci de pâté aux champignons et pousses de tournesol nous a quant à lui amenés dans un terrain un peu plus connu. Le goût du pâté ressemble un peu à celui des végépâtés vendus en épicerie, avec saveurs et fraîcheur en plus!


Pour les plats principaux, nous avons d’abord partagé la lasagne, composée de tranches de courgettes étagées, sauce aux tomates séchées, ricotta de macadam et basilic frais, garni de Crumesan (parmesan aux noix de Brésil) et servie avec salade César


Si j’avais à donner une petite note négative à mon expérience, ce serait concernant la lasagne. Elle était très piquante, ce qui masquait les saveurs… Par contre, j’ai adoré la salade César version Crudessence et surtout les croûtons. Je veux la recette!!!


Comme second plat, nous avons opté le Öm burger, un des classiques de l’endroit : Un mélange de champignons, tomates séchées, lin et légumes variés servi sur chapati, garni de tomates fraîches, oignon rouge, laitue, moutarde, ketchup maison ainsi que la célèbre sauce aïoli aux câpres


Je ne saurais vous décrire la méthode de fabrication de ce pain sans cuisson, mais il en vaut le détour. J’ai particulièrement craqué pour la moutarde et l’explosion de saveur qu’elle procure en bouche. Et j’ai produit le son Ömmmmmmmm en le mangeant!


Un repas ne saurait être complet sans le ou LES desserts! Dans le but de goûter un maximum de choses, nous nous sommes laissés tenter par l’assiette découverte qui contenait : un Baklava, une tarte à la lime, un brownie, un fondant au thé vert et une crème glacée à la menthe et au chocolat.


Je n’ai pas vraiment aimé la tarte à la lime que j’ai trouvé un peu trop amère, mais Chéri l'a appréciée.


Le brownie goûtait… le brownie!


Au premier abord, le goût du fondant au thé vert choque un peu, mais le chocolat prend rapidement le dessus, rendant l’expérience bien cochonne…


Le Baklava n’est pas mauvais, mais sans miel, il lui manque un petit quelque chose.


Si j’avais assumé mon côté égoïste, j’aurais gardé la glace juste pour moi… Elle goûtait les After eight et elle a bien terminé cette soirée riche en découvertes.


Bien sûr, je ne recommanderais pas ce restaurant aux carnivores invétérés de ce monde, mais si l’aventure vous appelle et que vous avez envie d’être dépaysés, vous serez plus que servis. Crudessence, c’est plus qu’un resto. C’est aussi une boutique en ligne, un traiteur, une académie culinaire, une épicerie et un livre de recettes. J’ai d’ailleurs un œil sur ce dernier…

Crudessence
2157, rue Mackay
Montréal (Québec)  H3G 2J2
Téléphone : 514 664-5188
Site web : crudessence.com

samedi 17 décembre 2011

Fred Pellerin, l'OSM et la magie de Noël

Chéri et moi avons passé un vendredi soir tout simplement parfait hier. Effectivement, nos papilles ont été comblées et nos oreilles ont été charmées. Commençons par la musique...

Nous avions rendez-vous avec l'Orchestre symphonique de Montréal pour la grande première du spectacle de Noël La tuque en mousse de nombril avec le conteur Fred Pellerin.

Nous avions vu l'orchestre à une seule reprise, soit lors de la répétition générale du concert d'ouverture de la nouvelle salle et nous avions été charmés. Nous étions alors assis tout en haut, au milieu de la dernière rangée et on peut dire que nous étions complètement à l'opposé cette fois-ci puisque nous étions dans la corbeille ou, si vous préférez, dans le coeur.


Nous étions assis derrière les musiciens, à l'endroit où sont les chanteurs sur la photos précédente. Maestro Nagano était donc face à nous et nous avions une vue parfaite des percussionnistes. Bien que nous entendions très bien l'orchestre, nous avons perdu plusieurs mots du récit de Fred Pellerin, ce qui est bien dommage... De plus, ce dernier était dos à nous et nous ne voyions donc pas son visage...

Mais je dirais que ce n'est là que le seul petit aspect négatif de la soirée, pour le reste tout était parfait. J'aimerais pouvoir vous parler des pièces que j'ai préférées, mais je les ai toutes aimées! Et je ne connais pas les noms de ces classiques de la musique classique!

Par contre, je peux vous parler des passages qui m'ont donnés des frissons d'émotion : le moment où le disque saute, la bourrasque de neige, Kent Nagano qui enfile une tuque, les instants de silence total dans cette salle de 2 000 personnes... Mais surement que tout cela ne vous dit rien puisque vous n'y étiez pas...

Fred Pellerin a émis ce souhait au terme de son récit : que tous puissent croire à la magie de Noël... Son voeux pourra se réaliser et vous aussi, vous pourrez ressentir des frissons, puisque le concert auquel nous avons assisté sera diffusé sur les ondes de Radio-Canada jeudi le 22 décembre à 21 h. Je vous le recommande chaudement et les rires sont garantis. De mon côté, je serai rivée devant mon écran et, qui sait, peut-être me verrez-vous la binette!

Site de Fred Pellerin
Site de l'OSM
Extrait vidéo du concert

Ah, et j'oubliais, je vous parlerai de nos papilles demain, mais voici un avant-goût de ce que vous verrez!



dimanche 11 décembre 2011

Les Choralies

Plus que 13 dodos avant Noël!

Quoi de mieux pour se mettre dans l'esprit des fêtes que d'écouter une chorale entonner des chants de Noël?

Il y a mieux...

C'est d'écouter une chorale entonner des chants de Noël dans la plus ancienne chapelle de Montréal... et tout ça gratuitement.

Les Choralies présentent une série de concerts au coeur même de la Chapelle Notre-Dame-de-Bonsecours construite en 1771. 


Sept chorales viennent effectivement chanter, le temps d'une journée, des cantiques de Noël d'ici et d'ailleurs. Les représentations ont lieu à 13 h 30 et à 15 h, mais il ne reste plus que trois dates à inscrire au calendrier, soit samedi le 17, dimanche le 18 et le vendredi 23 décembre. Le programme complet est disponible à cette adresse.


La voix humaine est un instrument qui me fascine énormément et les chanteurs classiques me renversent par leurs prouesses. Nous avons eu la chance d'entendre, en ce dimanche frisquet, l'ensemble vocal Universalis qui regroupe une trentaine de choristes majoritairement féminines. La presque totalité des pièces a été interprétée a cappella et le résultat était saisissant. J'ai eu des frissons à plusieurs moments!

Le seul point négatif est que nous aurions aimé en entendre davantage!