mardi 28 juin 2011

Un souper plutôt banal au resto Vert Lime...

Depuis que j’ai commencé à écouter le Guide Resto Voir à Canal Évasion, il me prend des envies de découvrir tous les restaurants de Montréal, des environs et même de la province. La semaine dernière, Chéri et moi sommes allés prendre une marche sur la rue Ontario, dans le quartier HoMa (nouvelle appellation branchée pour Hochelaga-Maisonneuve) et nous sommes passés devant le Vert Lime, un petit restaurant tout de vert vêtu.

Bon, je dois dire que ce qui m’a d’abord charmée de l’endroit, c’est la couleur, puisque j’adore le vert lime et j’ai même peinturé deux murs de mon salon dans cette teinte vibrante. Mais, les prix étant tout de même un peu élevés, j’ai fait mes recherches avant de décider de me lancer à l’aventure.

Nous avons d’abord consulté le menu, qui nous a plu. Nous avons ensuite fait une recherche sur le site du Guide Resto Voit (ma bible!) et la critique était bonne, donnant une note de trois étoiles sur cinq. Par contre, le seul commentaire d’une personne du public m’a fait remettre mon choix en question :

Sur 5 amis, nous avons été 3 à être malades... Aucun suivi téléphonique ou dédommagement de la part du propriétaire. Coût 170$ par couple avec vin standard. Goût très amer de cette soirée.

Je n’étais plus certaine de vouloir m’y rendre!!! Par contre, sur RestoMontreal, les avis étaient meilleurs, bien que partagés. En téméraires que nous sommes, nous avons donc décidé de plonger et nous avons réservé une table pour 5 h 30 samedi soir.

Première impression en entrant : je sens une odeur d’humidité, de fond de cave… Ça commence mal…

Le restaurant n’offre pas de table d’hôte en tant que telle, mais il est possible de s’en composer une en choisissant une entrée et un plat principal, ce que nous avons tous les deux fait. Nous avons d’abord eu droit au potage parmentier, que j’ai trouvé un peu trop clair et dans lequel je n’ai pas retrouvé l’onctuosité que j’aime dans ce type de plat. Par contre, j’ai bien aimé le goût relevé.

Comme entrée, je me suis laissé tenter par les Crevettes tempura, caramel de cari et j’ai vraiment été déçue par le manque de saveur de mon plat… Dommage, le nom à lui seul était prometteur. Chéri a pris la Caille grillée, oignons frits et jus de viande à la cardamome et il a tout de même aimé, mais encore une fois l'ensemble était un peu fade...



Comme plat principal, mon homme avait choisi la bavette de bison, mais elle n’était pas disponible… Il a donc opté pour le Filet de boeuf ''Angus'', sauce aux marrons qui était, selon ses dires, excellent et je confirme.



De mon côté, j’ai opté pour le Pavé de cerf, demi-glace au miel et romarin et la cuisson de ma viande était parfaite. Quant au risotto qui l’accompagnait, il était divin et très fromagé comme je l’aime.



Donc, en résumé notre soirée n’a pas été un désastre, loin de là, mais nos papilles n’ont pas été aussi renversées qu’elles l’auraient souhaité. Avec une facture de 100 $ pour deux tables d’hôte et un verre de vin, je m’attendais à beaucoup plus…

Adresse :
Vert lime
4255 rue Ontario Est
Montréal (Québec) H1V 1K4
Téléphone : 514 255-4747

mercredi 22 juin 2011

La piste cyclable du Canal Lachine


Il est rare que je dépasse de beaucoup mes limites physiques, mais généralement, je le fais au moins deux fois dans l’été, soit au Mont-Tremblant (je vous en reparlerai quand ce sera fait) et à Lachine.

Je vous annonce donc que je me suis brûlée ben raide sur la magnifique piste cyclable du Canal Lachine!

C’est effectivement samedi en avant-midi que Chéri et moi avons décidé de mettre les vélos dans l’auto et d’aller faire notre virée annuelle. La température était idéale, il n’y avait pas beaucoup de vent, l’air était légèrement frais et le soleil était au rendez-vous. Seules ombres au tableau : il y avait énormément de smog et … mes lunettes de soleil adorées qui font partie de ma vie depuis au moins 8 ans sont décédées avant même que j’aie pu enfourcher ma monture… J’ai donc dû rouler sans verres fumés, ce qui est très fatigant pour les yeux…

Comme à notre habitude, nous sommes partis de la 36e avenue à Lachine, où la vue sur le fleuve est magnifique, et nous avons emprunté la piste cyclable en direction ouest avec un seul objectif en tête : se rendre au Vieux-Port. Pour ceux qui voudraient suivre nos traces, je vous conseille fortement de faire un arrêt aux toilettes situées au début du parcours, puisqu’elles se font très rares par la suite!

Ce que j’aime avec la piste cyclable du Canal Lachine, c’est qu’elle nous permet d’avoir un point de vue différent sur la ville de Montréal. Sur le chemin, on croise d’anciennes usines, de nouveaux condos, le marché Atwater, ainsi qu’une tonne de gens qui aiment la même chose que nous : rouler.

Je ne sais pas vous, mais j’adore me retrouver à proximité de l’eau. J’y ressens à tout coup un sentiment de plénitude, de calme et de continuité. Voir l’eau qui coule vers d’autres horizons, vers un but précis, me donne l’impression et même la certitude que malgré tout la vie suit son cours, qu’il y a toujours un chemin pour se rendre à destination.



Nous avons donc atteint fièrement notre destination et avons fait notre entrée au Vieux-Port parmi les nombreuses personnes qui avaient eu la même idée. Nous en avons profité pour nous promener, mais surtout pour nous gâter un peu en dégustant de la crème glacée au Bilboquet. Ils ont effectivement un kiosque dans un ancien conteneur sur un quai et nous nous sommes vraiment régalés!




L’heure du retour a ensuite sonné et c’est là que mon enfer a commencé puisqu’un fort vent s’est levé. Évidemment, il soufflait dans la mauvaise direction… J’ai cru mourir, j’ai dû arrêter à plusieurs reprises et j’ai failli me coucher sur le dos dans l’herbe en suppliant Chéri de venir me chercher avec l’auto, mais toujours est-il que j’ai réussi à revenir à mon point de départ.

Je me suis sentie comme un vieux tapis pendant deux jours, mais je suis bien fière de mon exploit! Et mes fesses me rappellent ma performance à chaque fois que je m’assois en m’envoyant de douloureux messages!

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dimanche 19 juin 2011

Gâteau à la mayonnaise de grand-maman

Avoir un papa, c’est bien pratique et ça rend souvent la vie plus facile. Le mien n’hésite pas à risquer de perdre la vue pour éviter à sa fille d’avoir chaud tout l’été en l’aidant à installer son air climatisé dans la fenêtre de sa chambre et en manquant de se crever un œil avec le « tape » à mesurer…

Mon papounet à moi est toujours prêt à nous rendre service, à nous prêter ses outils et même à nous cuisiner un bon steak sur le barbecue en cette journée de la fête des Pères! Il faut dire que je n’ai pas hérité de ses gènes d’homme de Cro-Magnon puisque je suis nulle en fait de cuisson de la viande sur le feu et Chéri n’excelle pas en la matière non plus… En fait, je crois même que mon homme ne sait même pas comment partir l’engin à gaz qui traîne sur le balcon, mais il a beaucoup d’autres qualités!

Pour remercier mon papa de nous recevoir gentiment à souper, je lui ai donc préparé son dessert préféré : le gâteau à la mayonnaise de sa mère (ma grand-mère). C’est une institution dans ma famille, toutes mes tantes savent le cuisiner, et je poursuis la tradition en le préparant quelquefois par année.

Mais les choses étant ce qu’elles sont et papa devant surveiller son taux de sucre (tout comme moi...), j’ai décidé de rompre avec la coutume et j’ai fait des mini-cupcakes. Ils sont tellement mignons!




Je vous donne donc la fameuse recette de ma famille, et pour ceux qui ont la chance d’avoir encore leur papa ou d’être papa à leur tour, je vous souhaite de beaux moments en cette journée de la fête des Pères!

N’oubliez surtout pas de dire à votre papa combien vous l’aimez!

« Je t’aime papa!!! »
Et Chéri ajoute qu’il aime aussi son papa Mario!

Gâteau à la mayonnaise de grand-maman
Ingrédients 
3 tasses de farine
1 ½ tasse de sucre
½ tasse de cacao
2 ¼ c. à thé de poudre à pâte
1 c. à thé de soda
1 ½ tasse de mayonnaise
1 ½ tasse d’eau
1 ½ c. à thé de vanille

Préparation
1) Préchauffer le four à 350°.
2) Graisser deux moules ronds et mettre du papier parchemin au fond.
3) Tamiser les ingrédients secs dans un grand bol.
4) Ajouter la mayonnaise et brasser légèrement.
5) Ajouter graduellement l’eau et la vanille, puis mélanger jusqu’à ce que ce soit lisse.
6) Disposer dans les moules et cuire environ 30 minutes.
7) Diminuer le temps de cuisson pour des cupcakes!

vendredi 17 juin 2011

Le Festival des fromages fins de Victoriaville

Quelle belle journée! Chéri et moi sommes allés au Festival des fromages fins de Victoriaville dimanche dernier (anciennement le Festival du fromage de Warwick) et nous avons adoré notre expérience!

Nous aimons déguster des fromages de toutes sortes (du Oka aux Singles de Kraft), mais nous sommes loin d’être des experts en la matière. Les termes pour décrire la pâte, la méthode de coagulation et d’égouttage, l’affinage, l’apparence, la texture, la saveur ainsi que les arômes sont très nombreux et je n’ai pas la prétention de pouvoir vous décrire les produits que j’ai goûtés d’une façon aussi élaborée! Je me contenterai donc de vous faire part de mes coups de cœur, en toute simplicité.

Avec l’achat du billet d’entrée, nous pouvions goûter 13 fromages et les évaluer en leur donnant une note sur 5. Nous avions aussi pris chacun un livret de 10 coupons nous permettant de tester d’autres fromages ou encore divers produits tels que du vin ou du chocolat. Pour 15 $, nous en avons vraiment eu pour notre argent! Bien souvent, un seul coupon permettait de déguster jusqu’à cinq fromages différents!

Voici donc les chefs d’œuvre qui ont charmé nos papilles :


Nous avons vraiment adoré les cinq produits d’Agropur que nous avons essayés :


Le Champfleury, une pâte molle à croûte orange

Le Rivière Rouge, à pâte demi-ferme et recouvert de cire rouge

Le Chevrita, un fromage de chèvre à pâte molle



et mon préféré entre tous, le Oka l’Artisan, un mariage réussi entre le Oka traditionnel et le fromage de type européen à trous; un délice!


Les croûtes cendrées m’impressionnent toujours et j’ai apprécié le Cendré de Lune de la fromagerie du Village, un fromage à pâte molle fait de lait de vache.


Nous avons aussi pu tester le Cendrillon de la Maison Alexis-de-Portneuf, un fromage de chèvre recouvert de cendre qui a d’ailleurs été couronné meilleur fromage du monde en 2009. J’aime beaucoup les fromages de chèvre, alors il m’a charmée autant par son goût que par sa forme!



Le Laliberté de la fromagerie du Presbytère m’a aussi conquise de même que le Alfred le Fermier de la fromagerie la Station de Compton.

Deux seuls point négatifs à notre visite : les longues files d’attente aux kiosques et le manque de places assises pour se reposer un peu…

Nous avons aussi assisté à un atelier très instructif sur la dégustation des fromages et présenté par Stéphane Morin. Nous avons donc appris comment bien goûter, ce qui nous aurait été plus utile au début de la journée! En résumé, voici les étapes pour bien savourer ses fromages :
Briser d’abord le morceau de fromage et humer son odeur;
Goûter ensuite seulement la pâte pour les deux premières bouchées et terminer ensuite avec une bouché de pâte et de croûte.
Stéphane nous a bien répété de prendre son temps en mastiquant généreusement, ce qui permet de bien saliver et de décupler les saveurs, tout ça sans oublier de respirer. Nous avons fait l’expérience de mâcher 20 fois une canneberge séchée et la différence est majeure : une explosion de saveurs en bouche.

Nous n’avons pas eu la chance de mettre en pratique nos nouvelles connaissances puisque nous avions des fromages qui nous sortaient par les oreilles et que nous étions pleins comme des boudins. Mais nous serons au rendez-vous l’an prochain, c’est certain!


En terminant, voici mes coups de cœur non fromagés!



La Réserve 1859 Domaine Pinnacle : j’adore les vins de glace, mais là je suis tombée à la renverse… C’est en fait un mélange d’eau-de-vie de pommes et de leur meilleur cidre de glace, un délice à servir bien froid, donc parfait pour les chaudes journées d’été!




La Vinerie du Kildare offre trois produits alcoolisés à l’érable, soit l’Esprit d’érable, le Grand Esprit et le Désirable qui sont tous vendus à la SAQ. Je ne saurais vous dire lequel j’ai préféré, je les ai tous aimés!


Et finalement, le délice des délices : les Perles d’érable, un véritable bijou divin. Nous en avons acheté quatre pour les voisins d’en haut, mais je ne les ai pas encore croisés et je résiste difficilement à la tentation de garder les perles pour moi!!!






Alors, à noter dans votre agenda pour l’an prochain, au milieu juin : le Festival des fromages fins de Victoriaville!


Les sites à consulter :