mercredi 31 octobre 2012

Notre Halloween


L'an dernier, pour la grande soirée de l'Halloween, j'avais ouvert ma porte aux monstres, sorcières, dragons, Teletubbies, ketchup et moutarde. J'avais eu beaucoup de plaisir, mais ce soir, mon déguisement de cochonne restera dans le placard... 

(Si vous souhaitez vous rafraîchir la mémoire, rendez-vous ICI, ICI ou encore ICI).

Autant j'étais emballée l'an dernier par la distribution de bonbons, autant cette fois-ci, je n'en ai pas envie. Ma porte restera close, ce que je trouve bien triste, mais il en est ainsi. 

Par contre, je ne pouvais pas me résoudre à passer à côté de quelques sucreries! Puisque j'aime la variété et que je n'avais pas l'intention de me retrouver avec des quantités astronomiques de bonbons, je suis allée faire un tour au Bulk Barn, le paradis des produits en vrac. Je vous en avais d'ailleurs déjà parlé ICI

J'ai eu un malin plaisir à faire mon choix! Chéri y était lui aussi et nous sommes revenus à la maison avec ceci...


Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais je raffole des Reese... Je me retiens, sinon, j'en mangerais très souvent! Le mélange beurre d'arachide et chocolat, divin...


Chéri, préfère quant à lui les boules de lait malté (tout comme mon père d'ailleurs, ils sont pareils ces deux-là.) Mon homme a été attiré par les boules à la tarte à la citrouille. Malheureusement, il les a détestées, alors que moi, je les ai adorées!


Il a aussi pris les boules plus traditionnelles, ce qu'il a nettement préféré.


Quant à moi, je ne pouvais pas me passer de mes éternelles pilules... C'est un classique, j'en mange chaque année, c'est ce qui me tient en santé!


Nous nous sommes aussi laissés tenter par des citrouilles au caramel. Ce n'était pas renversant, mais comme dirait mon chum : "ça faisait la job".


Quand je mange des carrés choco-menthe, les yeux me virent à l'envers... Jouissance...


J'ai terminé mes achats avec un assortiment de jujubes. Je ne suis pas une grande consommatrice de jujubes, mais ceux-ci étaient vraiment bons... J'en prendrais d'autres d'ailleurs! 


Je vous souhaite donc une belle soirée, peu importe ce que vous ferez en cette fête d'Halloween, que vous ouvriez votre porte, que vous parcouriez les rues avec vos marmots ou que vous restiez sagement à la maison, les lumières éteintes pour éviter les sonneries répétitives à votre porte d'entrée. De mon côté, si tout va bien, j'irai rejoindre Chéri en ville et nous irons manger au resto. Je me croise les doigts en espérant que je vais croiser quelques personnes déguisées dans les transports en commun, j'aime tellement ça les déguisements!

dimanche 28 octobre 2012

Ma mère, les mésanges et moi


Tout d'abord, je tiens à vous remercier sincèrement pour vos messages concernant mon dernier billet (On tourne la page.) Je les ai tous lus (et relus) avec attention et vos encouragements m'ont beaucoup touchée. Merci mille fois!!!

Vendredi, ma mère et moi sommes allées marcher dans le Parc nature de la Pointe-aux-Prairies, dans mon patelin à Pointe-aux-Trembles. Je vous avais d'ailleurs déjà parlé de cet endroit à deux reprises, soit ICI et ICI. Ajouter les liens Il faisait beau, il faisait chaud et nous avons vraiment passé un bon moment. Les feuilles tombaient tout autour de nous en bruissant...




Les arbres semblaient bien nus...



Mais il restait tout de même quelques touches de vert.



Ainsi que du rouge, du jaune et de l’orangé, une belle palette!





L'Halloween étant à nos portes, une araignée a tissé une toile digne des films d'horreur les plus terrifiants.



Fidèle à mes habitudes, j'ai observé les champignons...



et les trous de souche.





Nous nous sommes arrêtées quelques instants sur un petit pont...



Puis, je me suis agenouillée pour photographier des champignons et c'est alors qu'un curieux phénomène s'est produit... De petits volatiles se sont mis à tourner autour de nous...



J'ai tendu la main et l'une d'entre elles s'y est posée. Malheureusement, ma paume était vide... C'est alors qu'un homme des bois s'est présenté à nous et qu'il nous a partagé son précis butin : des graines!!! Ma mère et moi étions comme des enfants... Nous aurions vu le père Noël en personne que nous aurions été moins énervées! C'était la première fois que je nourrissais des mésanges, j'en avais toujours rêvé...




Par contre, l'écureuil voulait aussi sa part du gâteau...




Les mésanges ont donc partagé.



C'est avec regret que nous avons quitté nos amis de la forêt... Nous avions bien l'intention de revenir les voir, graines en main, mais en quittant, nous avons vu les nombreux panneaux interdisant de nourrir les animaux… Oups…

jeudi 25 octobre 2012

On tourne la page

En décembre dernier, je vous annonçais en grande pompe que je retournais sur les bancs d'école pour étudier en secrétariat. Mon retour aux études ne s'était pas fait sans heurts, mais les premiers mois s'étaient somme toute bien déroulés. Par contre, lorsque l'été est arrivé, les choses se sont mises à changer et me rendre à mes cours est devenu une tâche de plus en plus ardue.

J'étais fatiguée, épuisée, je n'arrivais pas à me concentrer et la situation me déprimait beaucoup. Mes études me grugeaient le peu d'énergie dont je dispose depuis mon cancer et les autres activités de ma vie devenaient tout aussi pénibles à réaliser. Je redoutais les soupers en familles, les tâches ménagères, les rencontres entre amis, les voyages et tout le reste. J'étais si fatiguée que plus rien ne parvenait à me procurer du plaisir. Tout était une corvée...

Au mois de septembre, n'en pouvant plus, j'ai décidé d'arrêter mes cours. Ayant un billet médical d'un mois en main, j'ai pu prendre une pause tout en demeurant inscrite au programme de secrétariat. Les semaines ont passé, ma fatigue s'est un peu dissipée et mon sourire est revenu. Je me suis même exclamée à quelques reprises : "Heille, je suis heureuse!!!", une phrase que je n'avais pas prononcée depuis belle lurette.

Et pendant ces quelques semaines, j'ai travaillé sur moi. J'ai réfléchi et je me suis observée. J'ai regardé en arrière et je n'ai pas aimé ce que j'ai vu. Depuis mon cancer, mon retour à la vie active a toujours été une préoccupation de premier ordre. Je sentais que je me devais de retourner travailler, que je devais gagner de l'argent, que je devais être productive.

Mais au fond de moi, une petite voix tentait de se faire entendre. Elle me murmurait qu'avec toute la chimio reçue, la radio, la greffe de moelle osseuse, la ménopause, les poumons à moitié brûlés et le système immunitaire en mauvais état, il était insensé de penser à travailler. J'ai cependant la tête dure et pendant tout ce temps, j'ai forcé cette petite voix à se taire. Je l'ai étouffée, et c'est là qu'elle s'est mise à crier.

Je n'ai pas eu d'autre choix que de l'écouter et j'ai enfin compris qu'elle avait raison. L'avouer n'est pas facile et le dire l'est encore moins, mais je prends mon courage à deux mains : 

"Je ne retournerai pas à l'école et je ne retournerai pas travailler"

Voilà, c'est dit. Ça soulage, vous n'avez pas idée! En fait, je vous le dis à vous aujourd'hui, mais cette affirmation, je la répète à qui veut bien l'entendre depuis neuf jours. Par contre, j'hésitais à sortir de ma coquille sur mon blogue. Décider de rester à la maison n'est pas une décision facile à prendre et la peur du jugement me suit comme mon ombre. 

Les gens vont penser que je suis paresseuse. Ils vont dire que je me laisse aller, que je me fais vivre. Ils diront que ça n’a pas d’allure de rester sans rien faire à un si jeune âge, que c’est du gaspillage.

Notre société met beaucoup l'accent sur le fait que tout individu DOIT participer à la société, qu'il doit être actif et productif. Alors quand on n'arrive pas à atteindre ces exigences, on se sent inévitablement incompétent... Du moins, c'est ainsi que je le vis, pour le moment. 

Pourtant, c’est cette même société qui me confirme que mon cas est particulier en me versant des rentes d’invalidité. Oui, effectivement, vous n’êtes peut-être pas au courant, mais on m’a déclarée invalide il y a six ans. Mon oncologue me le répète d’ailleurs à chacune de mes visites : ton cas est spécial, tu es spéciale. Peut-être suis-je la seule à ne pas vouloir l’accepter?

Mais sachez que malgré ces quelques remords de conscience passagers, je suis tout à fait satisfaite de ma décision. Je suis bien, mais surtout, je suis heureuse. J'ai l'impression d'être enfin revenue à la vie. Le goût de cuisiner, de recevoir, de jacasser et de gâter les gens autour de moi m'est enfin revenu. Certes, mon niveau d'énergie est toujours le même (il est assez bas merci), mais je peux enfin mettre mes énergies où j'en ai envie. 

Et si je suis fatiguée, et bien je me repose, tout simplement. Et si je suis malade, je me soigne. Et si je n'arrive pas à me concentrer, je profite de l'occasion pour pratiquer des activités qui ne requièrent pas d'attention. J'écoute mon corps plutôt que d'essayer de le forcer à performer au-delà de ses limites. Puisqu'il s'agit bien de cela, les maudites limites... J'ai des limites et je dois les accepter. Ce n'est pas facile, croyez-moi, mais je pense sincèrement que je suis sur la bonne voie.

Alors ce week-end, Chéri et moi allons prendre une belle boîte dans laquelle nous mettrons mes livres d'école. Ayant été au cégep, à l'université et dernièrement au professionnel pour mon DEP en secrétariat, j'ai accumulé un bon nombre de bouquins scolaires. Il est temps de tourner la page et de laisser l'étudiante passer à autre chose. Mais justement, si je ne suis ni étudiante, ni travailleuse, qui suis-je?

mercredi 24 octobre 2012

Où suis-je???


Ne vous inquiétez pas, je suis encore là. En fait, je passe la majeure partie de mon temps sur le divan, à tricoter, à me moucher, à tousser, à boire un peu d'eau et à prendre du sirop contre la toux. Eh oui, je suis malade. Un petit virus, tout juste assez dérangeant pour me rendre la vie un peu pénible.

Mais j'arrive tout de même à m'acquitter des tâches importantes, comme laver la vaisselle, nettoyer le bol de toilettes ou passer la balayeuse. On voit où sont mes priorités! Je n'ai pas d'énergie et j'ai le cerveau en bouillie, mais au moins, mon chez-moi est propre!

Par contre, hier, mon nez congestionné nous a causé toute une frousse... Je me suis étouffée avec mon avant-dernière bouchée de burritos... J'ai senti le petit morceau se diriger dans le mauvais trou et je me suis dit en moi-même : "Oh zut..." Il était trop tard et je me suis mise à tousser comme une déchaînée. Je crois que je ne m'étais jamais autant étouffée auparavant. Je n'arrivais plus à reprendre mon souffle et comme j'ai la gorge irritée en raison de mon rhume, je toussais de plus belle aussitôt qu'un peu d'air passait par le tuyau.

Chéri a eu droit à un spectacle plutôt terrifiant et je crois qu'on peut dire qu'il a eu peur. Par chance, nous étions seuls à table, c'est moins gênant de s'étouffer noir en couple que devant parents, amis ou purs étrangers. La même situation a d'ailleurs bien failli se produire samedi dernier en pleine fête d'enfants. Le gâteau, qui était délicieux soit dit en passant, a décidé d'aller faire un tour dans mes poumons. Quelle merveilleuse idée... Heureusement, j'ai réussi à contrôler la situation et mon quasi-étouffement est presque passé inaperçu. C'est tellement gênant de devenir rouge tomate, de pleurer, d'expulser quelques résidus de nourriture et de tousser à s'époumoner devant tout le monde...

Mais bon, je suis saine et sauve. Par contre, j'ai tellement toussé que j'ai mal aux abdos ce matin! Pas besoin de musculation : un bon 5 minutes de toux intensive et le tour est joué!

Je vous souhaite une belle journée, je m'en retourne tricoter (en toussant)!

mercredi 17 octobre 2012

Le Cagibi


Oh, je suis en amour... Avec un plat... Mais laissez-moi tout d'abord vous présenter l'endroit avant de vous montrer l'assiette. J'avais entendu parler du restaurant Le Cagibi à droite et à gauche au fil des derniers mois, mais j'avais toujours remis ma visite à plus tard, allez savoir pourquoi. Je le regrette d'ailleurs un peu. Avoir su que la bouffe était si bonne, j'y serais allée avant!

Le Cagibi, c'est en fait un café et un restaurant, mais divers spectacles sont aussi présentés sur place. Je vous avouerais cependant que je n'y suis allée que pour une seule et unique chose : manger! 

Le décor hétéroclite et vintage m'a charmée dès le premier coup d'oeil. Le menu est affiché sur une ardoise, on commande au comptoir et on paie sur-le-champ, en argent comptant seulement (mieux vaut en être avertis). On nous remet ensuite une carte à jouer et lorsque notre commande est prête, un serveur vient nous la porter à notre table. Il n'y avait pas foule lorsque nous y sommes allés il y a de cela deux jeudis, mais nous avons tout de même attendu un bon moment avant de pouvoir enfin nous mettre quelque chose sous la dent. Il faut dire que j'étais un peu impatiente, puisque j'étais littéralement affamée!


L'endroit propose une cuisine végétarienne et il est possible de végétaliser les plats. Des options sans gluten sont aussi disponibles, du moins c'est ce qu'en dit le dépliant...


En attendant mon repas, j'ai tout de même pu passer le temps en regardant un petit couple s'embrasser à pleine bouche sur le coin de la rue. Ils ne voulaient pas se quitter et le spectacle a duré une bonne demi-heure! Ah l'amour...

Le soleil déclinant plus rapidement à ce temps-ci de l'année, mes photos laissent un peu à désirer, j'en suis désolée. Nous avons tout partagé, à commencer par un taco. Je ne saurais vous dire ce qu'il contenait, ma mémoire faisant défaut... Je peux cependant vous confirmer qu'il était très bon! J'ai adoré et Chéri aussi.


Nous avons poursuivi avec des nachos garnis de haricots noirs et de fromage. Ces derniers étaient accompagnés de salsa quelque peu piquante et de yogourt nature. Excellent!


Et maintenant, il est temps de vous présenter mon coup de coeur... C'était telllllllement bon!!! Nous avons goûté au Croque-chèvre, soit un sandwich ouvert garni d'épinards, de miel, d'amandes, de pesto aux tomates séchées et de... fromage de chèvre. Je raffole du fromage de chèvre, mais là, le mélange des saveurs était nettement au-dessus de mes attentes. Je vous le dis, j'en rêve encore deux semaines plus tard. Dommage que Le Cagibi soit si loin de chez moi...


Nous avons beaucoup aimé notre visite au Cagibi et nous y retournerons à coup sûr. Seul point négatif à souligner : la qualité du service laissait vraiment à désirer... Le serveur qui a pris notre commande était des plus expéditifs et il n'a pas esquissé l'ombre d'un sourire. Il était prêt à nous faire payer alors que je n'avais même pas fini de commander. En fait, nous aurions pris un dessert, mais son empressement nous a un peu coupé l'appétit. Ceci étant dit, ce petit accro n'a en rien diminué notre plaisir!

Le Cagibi 
Café - Bouffe - Musique - Art
5490, boulevard Saint-Laurent
Montréal (Québec)  H2T 1S1
Téléphone : 514 509-1199
Site web : Le Cagibi

lundi 15 octobre 2012

Mon premier tricot!!!

Le voici, le voilà! J'ai terminé mon premier projet de tricot, soit mon foulard bleu et jaune. Je suis tellement fière de moi!


J'ai pu le mettre samedi en raison du temps plus frisquet et j'ai hâte que le temps froid revienne pour que je puisse le porter à nouveau. Vous ne m'aimerez pas, mais je prendrais bien un peu de neige, par le fait même!


Je suis particulièrement fière de mes franges...


Pour mon prochain projet (que je réaliserai dans mon cours), je vais me tricoter des chaussettes. J'ai déjà choisi ma laine : poisson clown. Mes bas seront donc rayés noir, orange et blanc. J'ai déjà hâte de les porter!!!


J'ai aussi débuté un foulard que j'ai nommé Crème glacée napolitaine puisque qu'il est rose, brun et blanc. Chéri ne sera pas en reste et il aura le cou au chaud cet hiver puisque je lui tricote un foulard à lui aussi. Je vous montrerai les photos lorsque mes projets seront plus avancés. Alors, si vous vous demandez pourquoi je n'écris pas souvent sur mon blogue ces temps-ci, c'est que je suis occupée à tricoter. Je pense que je viens de me trouver une passion...

mercredi 10 octobre 2012

Réveil tremblant


Le tremblement de terre vous a-t-il réveillé? Moi oui! En fait, ce sont les portes-miroir de notre garde-robe qui s'entrechoquaient qui m'ont tirée du rêve que j'étais en train de faire. Chéri aussi s'est réveillé (ce qui est rare puisqu'il dort toujours comme une bûche), mais il ne sait pas si c'est le tremblement de terre qui l'a sorti de son sommeil ou si c'est le cri que j'ai poussé... Toujours est-il que j'ai eu un peu de misère à me rendormir par la suite!

Je me remets tranquillement de mon dernier week-end (oui, oui, je sais, un est mercredi et le week-end est loin derrière). Nous avons été occupés, mais j'ai passé de merveilleux moments... Samedi matin, j'avais mon cours de tricot et d'ailleurs, mon foulard devrait être terminé cette semaine. J'ai hâte de pouvoir le mettre! J'ai dû quitter plus tôt puisque j'étais pressée...

Effectivement, nous avions un rendez-vous tout spécial : deux mariages. Oui, vous avez bien lu, DEUX mariages. Nous avons assisté à un mariage double à la Cathédrale Marie-Reine-du-Monde et c'était vraiment magique... Selon les dires du prêtre, les mariages doubles ne sont pas chose courante. Effectivement, il n'en avait jamais célébré un et la cathédrale n'en avait pas accueilli depuis quinze ans. 

Les deux mariées étaient magnifiques et laissez-moi vous dire qu'il y avait de l'amour dans l'air! Nous avons été émus, nous nous sommes amusés, nous avons bien mangé et nous avons passé de beaux moments avec les autres invités. J'ai particulièrement craqué pour le bar de bonbons. Nous avons d'ailleurs pu en rapporter à la maison puisque chaque invité avait une petite boîte qu'il pouvait remplir à sa guise, une belle attention.

J'aurais aimé vous montrer des photos, mais j'avais laissé mon appareil à la maison. J'avais pris congé!

Nous nous sommes couchés à 1 h 30, ce qui est très tard pour moi, et j'ai vraiment mal dormi. Le lendemain, nous devions aider deux amis à déménager dans leur nouvelle maison et je me suis sincèrement demandé comment j'allais faire pour passer à travers cette journée. Je croyais bien ne pas y arriver et je m'attendais au pire. Eh bien, étant donné mon état de fatigue, je peux dire que j'ai passé une excellente journée.

Ma contribution au déménagement n'a été que très modeste puisque je me suis contentée de remplir deux boîtes, mais je n'ai pas chômé pour autant! Je me suis effectivement occupée des deux enfants. Que de bonheur... Ça m'a fait un bien fou et j'ai eu tellement de plaisir. Il n'y a rien de mieux pour le moral que de se promener main dans la main avec des enfants, ou de se retrouver avec une petite puce qui se colle dans nos bras...

Lundi, nous sommes allés faire un tour chez ma grand-mère qui m'a donné quelques trucs pour le tricot. Je n'arrive pas à y croire, mais elle s'en va sur ses 90 ans... Elle m'impressionne!

Mardi, j'ai pris soin de mon pauvre mari qui s'est fait arranger non pas une, non pas deux, non pas trois, mais bien quatre caries chez le dentiste. Il parlait drôle et on a bien ri! Il bavait un peu partout et il a mis un temps fou à manger sa soupe poulet et nouilles. Je ne vous parle pas de sa technique pour boire de l'eau, c'était quelque chose!

En fait, je dirais que je suis de nouveau heureuse depuis quelques jours et ça fait du bien. J'avais vraiment besoin d'un temps d'arrêt. Je suis de bonne humeur, j'ai davantage d'énergie et j'ai retrouvé quelque chose que j'avais malheureusement perdu... Le plaisir. Je prends plaisir à tricoter, à aller marcher, à passer du temps avec mes proches, à cuisiner des recettes toutes simples et même à faire mes tâches ménagères. Ces derniers mois, j'étais vraiment à bout de souffle et tout était une corvée. En ce moment, je respire. Enfin.

Et je chasse les mouches à fruits. Nous sommes envahis... Maudites bananes...

jeudi 4 octobre 2012

Gazer, c'est la base


Oui, il m'est déjà arrivé de tomber en panne sèche par ma propre faute et deux fois plutôt qu'une. Mais à ma défense, la première fois c'était la faute de mon taco de voiture, alors que pour la seconde, c'était la faute du garagiste.

Par contre, j'ai vite appris ma leçon et j'ai compris que pour qu'une voiture avance, on doit remplir son réservoir d'essence, sans quoi elle ne bouge pas.

La première fois où mon véhicule a refusé de démarrer, faute de carburant, j'avais 21 ans et je venais tout juste d'acheter mon premier char, soit une "fabuleuse" Sunbird blanche rouillée. Par chance, elle était tout bonnement stationnée en bordure de la rue et elle a simplement refusé de partir quand j'en ai eu besoin. Il faut dire que mon indicateur de niveau d'essence était défectueux et que mon réservoir était percé, alors, j'en conclus que c'était la faute de la bagnole.

Croyez-le ou non, j'ai récidivé quelques jours plus tard... Effectivement, comme mon réservoir était percé, je l'avais fait réparer chez mon garagiste habituel. Il m'avait bien dit qu'il n'avait mis que quelques gouttes d'essence afin que je puisse me rendre à la station la plus près, mais il n'avait pas spécifié que je ne ferais pas trois coins de rue avant de tomber en panne... Ma voiture s'est arrêtée juste avant que j'arrive dans le stationnement du Shell. Heureusement, comme j'étais dans une petite pente, le peu d'essence qui restait a été suffisant pour que ma poubelle redémarre et j'ai pu me rendre à la pompe. Fiou.

J'étais jeune et inexpérimentée à l'époque, mais je n'ai plus jamais commis ce genre d'erreur par la suite. Et il faut dire que je n'ai jamais au grand jamais bloqué la circulation pour avoir oublié de faire le plein. Je sais que la mémoire est une faculté qui oublie, que le gaz est cher ces temps-ci, que parfois on a d'autres soucis et qu'on ne prend pas le temps de regarder les différentes indications de notre tableau de bord, mais...

Bon, j'essaie de peser mes mots, mais il faut que ça sorte : mettre de l'essence dans son auto, c'est la base bâtard! Et quand tu bloques tout le monde dans une zone remplie de petits cônes orange, où deux voies ont déjà été retranchées et où la circulation est pesante même en dehors des heures de pointe, j'ai envie de dire des gros mots. Surtout quand le gars en question est dans la trentaine. À cet âge, on est censé avoir appris qu'un char, ça ne fonctionne pas à l'air du temps. En plus, ça puait le gaz à cause de lui. Et le pire, c'est qu'il avait un air arrogant et aucune trace de malaise sur le visage. Pis son auto, elle était laide (ok, je dépasse un peu les bornes là.)

Ah, ça fait du bien, c'est sorti... Alors, avez-vous bien fait le plein? Moi, oui!

mardi 2 octobre 2012

Dossier vierge


Bon, j'ai enfin mis mes aiguilles et mes trois foulards de côté pour consacrer un peu de temps à mon blogue... Je dois avouer que je le néglige un peu ces derniers temps... J'ai créé un monstre en me mettant au tricot, c'est rendu une compulsion, je n'arrive plus à arrêter!!! Et j'arrive maintenant à placoter en tricotant. Yé!

J'ai aussi pris le temps de répondre à vos commentaires concernant mon dernier billet. Comme dirait ma mère, mieux vaut tard que jamais...

J'ai une grande nouvelle à vous annoncer : c'est ma fête dans 41 jours. Ce qui veut aussi dire qu'il me reste 41 jours pour payer le renouvellement de mon permis de conduire... Ils sont tellement gentils de nous envoyer un si beau cadeau pour nos anniversaires, c'est une belle attention, vraiment... (J'espère que vous remarquez le sarcasme ici.) Eh oui, une belle enveloppe m'attendait hier dans ma boîte aux lettres. Surprise! 

Ce qui est bien, c'est que la SAAQ nous envoie par le fait même le compte rendu de notre dossier de conduite. Alors, roulement de tambour...

  • J'ai 155 mois d'expérience!!! Ce qui revient à dire que le mois prochain, je pourrai dire que je conduis depuis 13 ans. J'ai eu mon permis à 20 ans. Je vous laisse deviner l'âge que j'aurai!

  •  Maintenant, pour ce qui est des points d'inaptitude... Toutes les lignes du rapport sont vides! Et elles ont d'ailleurs toujours été vides au cours des 13 dernières années. Mon dossier est vierge. Oui, mesdames et messieurs, je suis fière de pouvoir affirmer que je n'ai jamais gagné de points d'inaptitude! Une conductrice exemplaire! Bon, j'ai eu par le passé plusieurs contraventions pour avoir laissé ma voiture du mauvais côté de la rue, mais je me suis corrigée depuis longtemps et on ne gagne pas de points pour avoir oublié que les rues de la métropole doivent être nettoyées plus souvent qu'autrement.


C'est con, mais je suis vraiment fière de moi. Certains diront peut-être que je conduis comme une mémère parce que je respecte (presque toujours) les limites de vitesse, mais je leur répondrai que pour moi, la sécurité routière est très importante. J'ai failli mourir une fois et c'est amplement suffisant. Soyez prudent quand vous tenez un volant!