Ouf... Voulez-vous bien me dire quelle idée
j'ai eue d'aller faire des commissions en cette belle fin d'avant-midi
ensoleillée? En fait, je devais faire ces courses hier, mais j'ai manqué de
temps et j'ai décidé d'attendre mon mari adoré à la station de métro pendant
quarante-cinq minutes plutôt que de m'acquitter des tâches qui me restaient sur
ma liste. Malheur à moi...
Premier arrêt : la pharmacie. Les problèmes
sont apparus dès mon entrée, puisque la dame en avant de moi a percuté bruyamment
la pancarte annonçant un parfum quelconque, ce qui fait que la filée de clients
qui la suivaient se sont tous rentrés dedans, moi y comprise. Ensuite, j'ai été
bloquée derrière maman-et-ses-deux-filles-ados-qui-capotent-sur-le-maquillage-et-les-produits-de-beauté.
Impossible de les dépasser pour me rendre dans l'allée des shampoings, j'ai dû
prendre mon mal en patience.
Une fois les fifilles derrière moi, j'ai
enfin pu prendre de la vitesse, alors j'ai ramassé mon spray net et mon
Hydrasense avant de me diriger illico presto vers les caisses. Il y en avait
trois d'ouvertes, j'ai choisi celle de droite et j'ai attendu, et attendu, et
attendu. Je me suis finalement décidée à changer de voie et je suis allée me
placer derrière la première caisse. Quelle mauvaise idée j'ai eue... Toutes les
personnes qui étaient restées dans la ligne d'attente de la caisse de droite
sont passées avant moi... Je me fais jouer (pour ne pas dire un autre mot)
chaque fois que je prends ce genre de décision. Je change de caisse pour aller
plus vite et je me ramasse à attendre encore plus longtemps que si j'étais
restée où j'étais.
Pour mon deuxième arrêt, le Super C, j'ai
appris ma leçon et une fois ma caisse choisie, je me suis bien promis d'y
rester. Quelle erreur!!!! La dame devant moi avait des coupons d'une oeuvre de
charité et des tonnes d'autorisations ont dû être obtenues avant qu'elle puisse
repartir avec ses achats. Dire que je n'avais que trois petites douzaines
d'oeufs dans mon panier... Toute cette attente pour économiser deux ou trois
dollars... Misère... Et en plus, avec mon foulard, mon chandail de laine et mon
manteau, j'étais en sueurs.
Je devais ensuite faire un arrêt au
Dollorama, mais en voyant le nombre de gens qui attendaient aux caisses, je me
suis abstenue et j'ai filé vers mon auto. Je devais aussi faire un saut chez
Wal-Mart pour acheter un balai à neige (celui que nous avons choisi ne vaut
rien), mais soudainement, mon envie de magasiner s'est volatilisée...
Par contre, il me restait un endroit à
visiter et je ne pouvais (voulais) pas reporter mes achats. Voyez-vous, j'ai un
magasin Michaels à quelques minutes de chez moi et on y vend, entre autres, de
la laine, beaucoup de laine. Alors je passe mon temps à m'y rendre. Cette
semaine, je tricotais des débarbouillettes pour mes neveux et mes nièces et
j'éternuais sans cesse. J'ai sniffé un peu mes tricots et certains sentaient le
parfum... Le parfum cheap, si je peux me permettre.
Je me suis dit qu'une dame qui aime sentir
bon avait sans doute pris les balles de laine dans ses bras au magasin et,
qu'ayant décidé de ne pas les acheter, elle les avait remises sur les étagères.
Mais, plus je tricotais et plus la senteur se faisait présente (et agressante).
Je me suis finalement décidée à jeter un coup d'oeil à toutes mes balles de
coton et c'est là que j'ai découvert le pot aux roses... Certaines des balles
étaient parfumées. C'était inscrit en tout petit sur l'étiquette. Il faut que
je vous dise que depuis ma chimio, j'ai énormément de difficulté avec les
odeurs fortes. Alors, laissez-moi vous dire que les balles fautives se sont
retrouvées dans un sac de plastique et que je les ai rapportées immédiatement
au magasin. Il me reste quelques pelotes parfumées que j'avais déjà entamées,
alors je les ai cachées dans le fond d'un garde-robe afin d'étouffer cette
odeur envahissante.
Une fois mes balles retournées, j'en ai
choisi de nouvelles et j'ai fait un dernier arrêt à la station-service afin de
remplir mon réservoir d'essence. On a beau avoir une voiture hybride, on doit
bien gazer à l'occasion! Nous avons trouvé une station qui vend toujours à un
prix plus bas. Ce matin : 1,23 $. Une vraie aubaine!!! Par contre, avec des
aubaines pareilles, il faut s'armer de patience puisqu'il y a beaucoup de
clients.
J'ai terminé ma course effrénée au Tim
Horton du coin pour me payer un bon Cappucino glacé (j'en abuse ces derniers
temps...) Alors je m'apprête enfin à me reposer un peu, mon café à la main et
mes aiguilles à tricoter pas trop loin. Le lutin de Noël doit se remettre à la
tâche s'il veut que tout le monde ait ses cadeaux!
En terminant, laissez-moi vous dire que mes
aventures dans les magasins de mon petit patelin n'ont pas toutes été
négatives. Ce qui a de bien, quand on retourne vivre dans le quartier où on a
grandi, c'est qu'on risque de faire des rencontres intéressantes quand on met
le nez en dehors de chez soi. C'est ce qui m'est arrivé ce matin puisque j'ai
rencontré MonOncle. Non, non, pas mon (espace) oncle, mais bien MonOncle. Une
seule personne porte ce nom, avec sa femme qui s'appelle, elle, MaTante. Il
s'agit de deux personnes qui ont joué un très grand rôle dans ma vie. Je les ai
connues lorsque j'avais six mois et je les ai côtoyées tous les jours de la
semaine jusqu'à ce que j'atteigne (avec regret) mes douze ans. MaTante, c'était
ma deuxième maman, soit ma gardienne. Et MonOncle, c'est son mari. Nous avons
gardé contact au fil des ans et nous demeurons maintenant à quelques pâtés de maisons
les uns des autres. Je suis toujours heureuse de les revoir. Je les aime
beaucoup. Bon, j'ai une émotion. À chaque rencontre, j'en profite pour serrer
bien fort MonOncle dans mes bras. Il vieillit, voyez-vous, et ça me chagrine...
Bon, je vais aller prendre une gorgée de café pour dissiper la boule que j'ai
dans la gorge...
Disons que dans le mois de décembre, une fois que mes cadeaux de Noël sont achetés, j'essais de me tenir le plus loin possible des magasins. En fait, si ce n'est pas moi qui conduis, ça va, mais sinon, je déteste tellement les stationnements que j'aime mieux rester chez nous! Dire qu'il reste 9 jours avant Noël...
RépondreEffacerOuain, magasiner, à une semaine de Nowell, pas jojo!!!!! Je suis allée au Michaels la semaine dernière, pas pire:)
RépondreEffacerJe déteste magasiner quel que soit le temps de l'année. les fêtes c'est encore pire.Beaucoup trop de monde ,de bousculade.As tu remarqué combien les gens semblent déjà épuisés et angoissés d,arriver à temps pour les fêtes? Je viens d'apprendre qu'il y a des laines avec parfums?Depuis les années que je tricotte je n'en ai jamais vues.Je serai absente un bout car je commence ma tournée en tant que mère Noël dans les garderies avec le vrai père Noël qui joue de la guitare pour les petits.C'est amusant de voir les yeux des petits quand ils nous voeint arriver.Bonne semaine Ellora!
RépondreEffacerHahaha quelles aventures tu as vécues! Repose-toi bien maintenant =)
RépondreEffacer@ Viv : Ahhhh, 9 jours avant Noël!!!! Je préfère ne pas compter, sinon je risque de paniquer! Moi aussi, j'essaie de rester loin des magasins en décembre, mais j'ai toujours deux ou trois trucs de dernière minute à aller chercher. Je ne sais pas ce qui m'a pris d'y aller pendant le weekend, c'est plus tranquille pendant la semaine!
RépondreEffacer@ Kim : Chaque année, je me dis que je vais éviter les magasins dans la période des fêtes, mais il faut croire que je n'apprends pas!
@ Étoile : oh, quelle belle attention que d'accompagner Père Noël dans sa tournée des garderies... Je savais bien, moi, que Mère Noël aussi existait!
@ Mademoiselle B : Le pire, c'est qu'une fois revenue à la maison, je suis repartie pour aller dans un magasin de laine de la Rive-Sud de Montréal... Heureusement, il n'y avait pas foule et les gens qui y étaient étaient tout à fait civilisés!