samedi 15 décembre 2012

Des aiguilles et un café bien mérités


Ouf... Voulez-vous bien me dire quelle idée j'ai eue d'aller faire des commissions en cette belle fin d'avant-midi ensoleillée? En fait, je devais faire ces courses hier, mais j'ai manqué de temps et j'ai décidé d'attendre mon mari adoré à la station de métro pendant quarante-cinq minutes plutôt que de m'acquitter des tâches qui me restaient sur ma liste. Malheur à moi...

Premier arrêt : la pharmacie. Les problèmes sont apparus dès mon entrée, puisque la dame en avant de moi a percuté bruyamment la pancarte annonçant un parfum quelconque, ce qui fait que la filée de clients qui la suivaient se sont tous rentrés dedans, moi y comprise. Ensuite, j'ai été bloquée derrière maman-et-ses-deux-filles-ados-qui-capotent-sur-le-maquillage-et-les-produits-de-beauté. Impossible de les dépasser pour me rendre dans l'allée des shampoings, j'ai dû prendre mon mal en patience. 

Une fois les fifilles derrière moi, j'ai enfin pu prendre de la vitesse, alors j'ai ramassé mon spray net et mon Hydrasense avant de me diriger illico presto vers les caisses. Il y en avait trois d'ouvertes, j'ai choisi celle de droite et j'ai attendu, et attendu, et attendu. Je me suis finalement décidée à changer de voie et je suis allée me placer derrière la première caisse. Quelle mauvaise idée j'ai eue... Toutes les personnes qui étaient restées dans la ligne d'attente de la caisse de droite sont passées avant moi... Je me fais jouer (pour ne pas dire un autre mot) chaque fois que je prends ce genre de décision. Je change de caisse pour aller plus vite et je me ramasse à attendre encore plus longtemps que si j'étais restée où j'étais.

Pour mon deuxième arrêt, le Super C, j'ai appris ma leçon et une fois ma caisse choisie, je me suis bien promis d'y rester. Quelle erreur!!!! La dame devant moi avait des coupons d'une oeuvre de charité et des tonnes d'autorisations ont dû être obtenues avant qu'elle puisse repartir avec ses achats. Dire que je n'avais que trois petites douzaines d'oeufs dans mon panier... Toute cette attente pour économiser deux ou trois dollars... Misère... Et en plus, avec mon foulard, mon chandail de laine et mon manteau, j'étais en sueurs.

Je devais ensuite faire un arrêt au Dollorama, mais en voyant le nombre de gens qui attendaient aux caisses, je me suis abstenue et j'ai filé vers mon auto. Je devais aussi faire un saut chez Wal-Mart pour acheter un balai à neige (celui que nous avons choisi ne vaut rien), mais soudainement, mon envie de magasiner s'est volatilisée...

Par contre, il me restait un endroit à visiter et je ne pouvais (voulais) pas reporter mes achats. Voyez-vous, j'ai un magasin Michaels à quelques minutes de chez moi et on y vend, entre autres, de la laine, beaucoup de laine. Alors je passe mon temps à m'y rendre. Cette semaine, je tricotais des débarbouillettes pour mes neveux et mes nièces et j'éternuais sans cesse. J'ai sniffé un peu mes tricots et certains sentaient le parfum... Le parfum cheap, si je peux me permettre. 

Je me suis dit qu'une dame qui aime sentir bon avait sans doute pris les balles de laine dans ses bras au magasin et, qu'ayant décidé de ne pas les acheter, elle les avait remises sur les étagères. Mais, plus je tricotais et plus la senteur se faisait présente (et agressante). Je me suis finalement décidée à jeter un coup d'oeil à toutes mes balles de coton et c'est là que j'ai découvert le pot aux roses... Certaines des balles étaient parfumées. C'était inscrit en tout petit sur l'étiquette. Il faut que je vous dise que depuis ma chimio, j'ai énormément de difficulté avec les odeurs fortes. Alors, laissez-moi vous dire que les balles fautives se sont retrouvées dans un sac de plastique et que je les ai rapportées immédiatement au magasin. Il me reste quelques pelotes parfumées que j'avais déjà entamées, alors je les ai cachées dans le fond d'un garde-robe afin d'étouffer cette odeur envahissante.

Une fois mes balles retournées, j'en ai choisi de nouvelles et j'ai fait un dernier arrêt à la station-service afin de remplir mon réservoir d'essence. On a beau avoir une voiture hybride, on doit bien gazer à l'occasion! Nous avons trouvé une station qui vend toujours à un prix plus bas. Ce matin : 1,23 $. Une vraie aubaine!!! Par contre, avec des aubaines pareilles, il faut s'armer de patience puisqu'il y a beaucoup de clients.

J'ai terminé ma course effrénée au Tim Horton du coin pour me payer un bon Cappucino glacé (j'en abuse ces derniers temps...) Alors je m'apprête enfin à me reposer un peu, mon café à la main et mes aiguilles à tricoter pas trop loin. Le lutin de Noël doit se remettre à la tâche s'il veut que tout le monde ait ses cadeaux!

En terminant, laissez-moi vous dire que mes aventures dans les magasins de mon petit patelin n'ont pas toutes été négatives. Ce qui a de bien, quand on retourne vivre dans le quartier où on a grandi, c'est qu'on risque de faire des rencontres intéressantes quand on met le nez en dehors de chez soi. C'est ce qui m'est arrivé ce matin puisque j'ai rencontré MonOncle. Non, non, pas mon (espace) oncle, mais bien MonOncle. Une seule personne porte ce nom, avec sa femme qui s'appelle, elle, MaTante. Il s'agit de deux personnes qui ont joué un très grand rôle dans ma vie. Je les ai connues lorsque j'avais six mois et je les ai côtoyées tous les jours de la semaine jusqu'à ce que j'atteigne (avec regret) mes douze ans. MaTante, c'était ma deuxième maman, soit ma gardienne. Et MonOncle, c'est son mari. Nous avons gardé contact au fil des ans et nous demeurons maintenant à quelques pâtés de maisons les uns des autres. Je suis toujours heureuse de les revoir. Je les aime beaucoup. Bon, j'ai une émotion. À chaque rencontre, j'en profite pour serrer bien fort MonOncle dans mes bras. Il vieillit, voyez-vous, et ça me chagrine... Bon, je vais aller prendre une gorgée de café pour dissiper la boule que j'ai dans la gorge...

5 commentaires:

  1. Disons que dans le mois de décembre, une fois que mes cadeaux de Noël sont achetés, j'essais de me tenir le plus loin possible des magasins. En fait, si ce n'est pas moi qui conduis, ça va, mais sinon, je déteste tellement les stationnements que j'aime mieux rester chez nous! Dire qu'il reste 9 jours avant Noël...

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  2. Ouain, magasiner, à une semaine de Nowell, pas jojo!!!!! Je suis allée au Michaels la semaine dernière, pas pire:)

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  3. Je déteste magasiner quel que soit le temps de l'année. les fêtes c'est encore pire.Beaucoup trop de monde ,de bousculade.As tu remarqué combien les gens semblent déjà épuisés et angoissés d,arriver à temps pour les fêtes? Je viens d'apprendre qu'il y a des laines avec parfums?Depuis les années que je tricotte je n'en ai jamais vues.Je serai absente un bout car je commence ma tournée en tant que mère Noël dans les garderies avec le vrai père Noël qui joue de la guitare pour les petits.C'est amusant de voir les yeux des petits quand ils nous voeint arriver.Bonne semaine Ellora!

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  4. Hahaha quelles aventures tu as vécues! Repose-toi bien maintenant =)

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  5. @ Viv : Ahhhh, 9 jours avant Noël!!!! Je préfère ne pas compter, sinon je risque de paniquer! Moi aussi, j'essaie de rester loin des magasins en décembre, mais j'ai toujours deux ou trois trucs de dernière minute à aller chercher. Je ne sais pas ce qui m'a pris d'y aller pendant le weekend, c'est plus tranquille pendant la semaine!

    @ Kim : Chaque année, je me dis que je vais éviter les magasins dans la période des fêtes, mais il faut croire que je n'apprends pas!

    @ Étoile : oh, quelle belle attention que d'accompagner Père Noël dans sa tournée des garderies... Je savais bien, moi, que Mère Noël aussi existait!

    @ Mademoiselle B : Le pire, c'est qu'une fois revenue à la maison, je suis repartie pour aller dans un magasin de laine de la Rive-Sud de Montréal... Heureusement, il n'y avait pas foule et les gens qui y étaient étaient tout à fait civilisés!

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