vendredi 6 avril 2012

Un intrus entre les deux seins


Laissez-moi vous mettre en contexte :

  • Nous sommes jeudi soir.
  • Chéri et moi roulons sur le pont Pie-IX en direction sud.
  • J'ai eu une grosse journée, je suis fatiguée et un peu grognonne.
  • Nous discutons de tout et de rien, lorsque je sens un chatouillement entre mes deux seins.
  • J'ai le goût de jeter un oeil (tout d'un coup que ce serait une bibitte), mais je me retiens puisque ce serait compliqué : il faudrait pour ça que je dézippe mon manteau, que je tasse mon foulard, que j'ouvre mon chandail à manches longues, pour finir par regarder dans le décolleté de mon t-shirt.
  • Je me rassure alors en me disant que c'est sûrement le petit ruban fatigant de ma brassière qui me chatouille encore la craque, mais je me rappelle soudainement que j'ai justement coupé le maudit ruban cinq heures plus tôt...
  • J'essaie d'ignorer la petite démangeaison et j'y arrive pendant trois secondes avant que la panique me gagne.
  • Je baisse le zipper du manteau, j'arrache le foulard, je tire sur le chandail, je tasse le t-shirt, j'ouvre la brassière, je jette un oeil entre mes deux boulettes et...
 AAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Je vois une fourmi hystérique me courir entre les deux boules. Elle a l'air un peu perdue, mais il faut dire qu'il y a beaucoup d'espace pour se promener entre mes deux monticules. Effectivement, la nature a décidé de tout donner à ma grand-mère maternelle en terme de poitrine et comme mes tantes sont passées avant moi, je n'ai hérité que des petits restants...

Toujours est-il que la fourmi a fini sa courte vie écrasée dans un kleenex (désolée pour les âmes sensibles).

Non, mais il faut être effrontée pas à peu près pour oser entrer dans le décolleté d'une dame, surtout quand on est une fourmi. En camping, j'aurais compris, mais on est au mois d'avril et j'étais dans mon auto! Quoiqu'il y a déjà eu pire dans cette auto... Mais ça, c'est une autre histoire...

12 commentaires:

  1. Hahaha elle est très drôle, ton histoire! J'aurais capoté, moi aussi!
    Quand j'enseigne, ça m'arrive des fois moi aussi de sentir un chatouillement entre mes seins, mais je sais que c'est un de mes cheveux. Sauf que, évidemment, je suis en train de parler à une bande d'ados, alors pas question de mettre ma main là pour essayer d'enlever le cheveu en question... C'est suuuuper dérangeant haha! Ça m'arrive aussi tellement souvent que mes bretelles de brassière tombent de mes épaules! Au moins, ça ne paraît pas sous mon chandail, mais ce n'est pas super agréable. Ça, je réussis subtilement à les remettre en place. Enfin, je crois...!

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  2. Ahhhh! C'est tellement fatigant d'avoir un cheveux dans la brassière! Ça m'arrive tout le temps!

    J'avoue que devant une gang d'ados, ce serait un peu déplacé de te mettre à la recherche du cheveux égaré!

    J'ai réglé le problème des bretelles qui tombent en m'achetant trois nouvelles brassières, le paradis...

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  3. Ma Puce,
    Ma journée a très bien commencé,tu m'as fait tellement rire
    avec ta fourmi et l'héritage de ta grand-mère.
    Bonne jourmée
    Suez
    XXXXXXX
    :-))

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    1. Je me suis trompée de grand-mère, mais bon, c'est des choses qui arrivent!

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  4. Quel réveil ce matin ah ah! Quelle histoire! 8D

    Ah ce que j'aimerais avoir plus d'espace ( lire : plus petits ) bimbos, il me semble que la vie serait tellement plus simple...et moins lourde! 8/

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    1. Ah, moi je ne serais pas triste de remplir un peu l'espace libre! Mais comme il est hors de question que je passe sous le bistouri, les fourmis pourront continuer à se promener allègrement!

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  5. Quelle histoire insolite, moi aussi je bugais sur le fait qu'une fourmi se soit retrouvée dans ton chandail, dans ta voiture, c'est curieux, d'où venait-t-elle?!

    P.S. Moi non plus plus trop de seins depuis mes deux gars. Qu'est-ce tu veux, on voyage plus léger!

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    1. Pour voyager léger, c'est léger!

      Je me demande encore comme la fourmi a pu se rendre là... Remarque que je préfère l'avoir eu dans ma brassière plutôt qu'ailleurs. J'ai entendu des histoires d'horreur de bibittes dans les oreilles, beurk!!!

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  6. Dis moi chère Ellora tu as vécu tout un vendredi "sein"...Excuse moi elle était trop facile et j'aime bien taquiner ceux que j'aiment. Bon congé et belle journée.

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  7. Bonjour Ellora,

    Ton histoire me fait penser à une vidéo que j'ai déjà vue lors d'une émission du type «Drôle de vidéo»: une petite fille d'environ trois ans, qui n'a que ses petites culottes sur le dos, se met à fouiller dedans et à en sortir... des grenouilles! Elle a dû sortir au moins une dizaine de grenouilles de ses petite culottes, et c'était vraiment hilarant de la voir faire. Pour cette fillette, cela semblait tout naturel!

    En ce qui me concerne, je déteste les bibittes car j'ai toujours peur d'en avoir dans les oreilles, qu'elles s'y fassent un nid, qu'elles y pondent des oeufs, qu'elles me transpercent le tympan... J'ai l'imagination trop fertile, je crois...

    Karine

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    1. L'été, sur le bord des cours d'eau, il y a souvent des tonnes de petites mouches et, c'est inévitable, quand nous allons prendre une marche, je me ramasse toujours avec l'une d'entre elles dans une oreille. Je panique à tout coup. Je deviens folle, je saute partout en criant à Chéri de l'enlever (comme s'il pouvait m'aider...)

      Une amie s'est déjà retrouvé avec une coquerelle dans l'oreille, j'en fais encore des cauchemars...

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Merci pour vos commentaires! Ça m'encourage à continuer!