Émotions fortes aux Grands prix Desjardins de la culture dans Lanaudière

Vendredi soir, Chéri et moi avons eu la chance d’assister à la 20^e édition des Grands prix Desjardins de la culture dans Lanaudière. Je suis toujours surprise de participer à ce genre d’événements où je marche, moi, l’inconnue d’Anjou, sur le même tapis que nos vedettes québécoises. Je me sens à tout coup privilégiée et j’y prends goût!

La soirée a été marquée par de nombreuses émotions fortes, et ce, autant sur scène que dans le public où dignitaires, finaliste, parents et amis s’étaient réunis. Le gala vise à souligner le travail acharné des artistes, artisans, auteurs, bénévoles, organismes et autres intervenants qui contribuent à l’émancipation de la culture et de l’art sous toutes ses formes dans la région lanaudoise.

Soixante candidats se retrouvaient donc en nomination dans 20 catégories et ceux-ci avaient été judicieusement sélectionnés parmi les 315 candidatures déposées. L’un de ces nominés se trouvait d’ailleurs assis à trois bancs de moi et au moment de la fameuse ouverture de l’enveloppe, le suspense était à son comble dans les environs. Nous étions tous suspendus aux lèvres des présentateurs…

Et nous avons tous bondi de joie lorsque le nom du gagnant a été prononcé! J’ai effectivement l’immense bonheur de vous annoncer que le lauréat du Prix éducation artistique n’est nul autre que l’auteur-compositeur-interprète et professeur Mario Tougas, mon beau-papa! Félicitations Mario!

PHOTO DIANE T.

Cette catégorie récompense un professeur, un enseignant ou encore un artiste qui s’est démarqué en transmettant à la fois le goût des arts et celui de la culture. Mario a effectivement su, au fil des 30 dernières années, insuffler à ses élèves de tous âges sa passion pour la musique ainsi que son amour de la guitare. Il continue d’ailleurs à partager son savoir dans la région de Rawdon où il a son école ainsi qu’à Saint-Anne-des-Plaines, tout en poursuivant sa carrière musicale.

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L'animation de la soirée haute en rebondissement avait été confiée au très apprécié Yvan Ponton qui a d'ailleurs accompli sa tâche de façon magistrale. Robert Marien avait quant à lui été choisi comme président d’honneur et la complicité entre les deux protagonistes était des plus qu’agréable à regarder. Les allusions aux personnages de Robert Martin et du spectaculaire Jacques Mercier de Lance et compte m’ont rappelé de bons souvenirs!

L’un des moments forts du gala est sans aucun doute l’intronisation-surprise d’Yvan Ponton au Temple de la renommée des artistes de Lanaudière. Ce dernier était d’ailleurs le premier étonné, un moment très touchant, tout comme l’hommage à Robert Marien qui a suivi. Je ne l’avais jamais entendu chanter et je dois dire que ça manque à ma culture! Nous avons eu la chance de l’entendre interpréter des extraits de la comédie musicale Notre-Dame-de-Paris et la puissance de sa voix m’a fait frissonner.

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Je n’avais jamais eu le privilège de voir sur scène le flamboyant Yves Lambert, mais je chante avec lui toutes les chansons de la Botine souriante dans mon auto et c’est donc avec grand plaisir que je l’ai écouté donner la réplique à Martin Deschamps le temps d’une chanson. Les deux chanteurs ont aussi été intronisé au Temple de la renommée des artistes de Lanaudière.

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Yan Perreau a quant à lui remporter le Prix musique remis à un artiste qui "s'est démarqué par l'excellence et la créativité de son talent".

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Le gala a certes mis en scène des artistes bien connus du grand public, mais il ne faut pas oublier que les vedettes de la soirée étaient bel et bien les 60 nominés qui se sont d’ailleurs présentés à nous par le biais de courts vidéo. Ces extraits parfois très originaux nous ont permis de faire de nombreuses découvertes culturelles intéressantes que nous explorerons certainement, Chéri et moi, dans les semaines à venir. À suivre donc sur ce blogue!

Je vous ai déjà parlé, lorsque j’ai rencontré mon lionceau, de l’importance de réaliser ses rêves. Et bien parfois il faut savoir profiter des moments privilégiés qui s’offrent à nous et oser passer par-dessus notre gêne.

Quand j’ai su que la présidente du jury final pour le gala n’était nulle autre que Madame Thérèse Parisien, chroniqueuse culturelle au 98.5 fm à l’émission Montréal maintenant, je me suis mise à sauter partout! Les gens de mon entourage en ont eu mal aux oreilles :

Thérèse va être là!!! Pensez-vous que je vais pouvoir la rencontrer??? Pensez-vous que je devrais aller lui parler? Et si elle ne venait pas??? Thérèse est là!!! Thérèse est là!!!!

Il y a de ces gens qui nous inspirent, qui nous rendent de bonne humeur, qui nous font sourire et qui rendent certaines parties de notre vie plus agréable. Madame Parisien me fait rire au moment de préparer mon souper et je ne manque jamais une occasion de l’écouter échanger avec Paul Houde. La fin de l’après-midi est toujours un peu déprimante pour moi qui passe souvent ses journées seule à la maison, mais le rire contagieux et la personnalité pétillante de Madame Parisien me redonnent à tout coup de l’entrain.

Je ne sais trop pourquoi, mais je ressentais le besoin depuis quelque temps de lui dire à quel point nos rendez-vous quotidiens me font du bien. Madame Parisien et moi avons toutes les deux mené le même combat contre la maladie et le fait de l’entendre si pleine de vie me redonne courage dans les moments difficiles qui se multiplient d’ailleurs ces temps-ci.

Et bien c’est fait! J’ai eu la chance de rencontrer Madame Parisien et je n’ai pas été déçue, au contraire! Elle m’a paru authentique et accessible et c’est avec joie que j’ai pu discuter quelques moments avec elle. J’ai même joué les groupies en me quêtant une petite photo! Il est seulement dommage que mon appareil soit demeuré dans l’auto, mon iPhone aurait pu se forcer un peu plus cette fois-ci!