Le kit de la parfaite déménageuse

Ça y est, la date de notre déménagement est fixée. En fait, je devrais dire les dates. Effectivement, nous ferons déménager nos meubles par des professionnels le vendredi, alors que parents et amis viendront nous aider pour les boîtes le samedi (ils ne le savent pas encore par contre...) 

Comme notre dernier déménagement remonte à... décembre 2010, notre budget est un peu serré. Nous avions effectivement fait appel à des professionnels l'an dernier, mais j'avais réussi à obtenir un très bon prix, ce qui n'est pas le cas cette fois.

De plus, je dois dire que j'aime bien le climat qui s'installe lors d'un déménagement. La pizza, la bonne bière (un verre de liqueur pour moi) et l'entraide qui y règne me mettent de bonne humeur. Je sais, je dois être la seule sur la planète qui aime déménager!

Notre déménagement sera aussi une occasion de célébrer. Célébrer l'achat de notre condo évidemment, mais aussi célébrer la vie. Nous déménageons le 10 mars et à cette date, je fêterai mes six ans de rémission.

Je ne peux donc plus me mettre la tête dans le sable et repousser l'échéance comme je le fais depuis des semaines : je dois faire des boîtes. Ici, c'est moi qui m’occupe de cette tâche et Chéri n'a pas le droit d'emballer quoi que ce soit. Est-ce utile de dire qu'il ne s'en plaint aucunement? 

Avec ma santé précaire, j'ai souvent besoin de l'aide de mon homme et je me sens parfois assez inutile. Alors quand je suis capable de faire quelque chose, j'en profite, et les boîtes, ça me connaît! Avec le nombre imposant de déménagements que j'ai accumulé, je m'en viens pas mal bonne!

C'est donc armé de tous mes outils que je me suis mis à la tâche!

Premièrement, avant toute chose ça prend de la bonne musique, histoire de se motiver un peu.

Deuxièmement, ça prend : des boîtes! Nous avions heureusement conservé toutes celles que nous avions (il faut croire que nous avions dans l'idée qu'un autre déménagement était envisageable...) J'avais eu un mal fou à en trouver l'an dernier, les magasins refusant de donner leurs précieuses boîtes aux futurs déménageurs... Nous avions même dû en acheter...

Troisièmement, le papier de soie du Dollorama est indispensable. Il est effectivement moins salissant que le papier journal et il peut être réutilisé par la suite pour emballer des cadeaux. Avec la  quantité de vaisselle que j'ai, nous allons devoir être généreux cette année pour arriver à passer notre papier de soie! Qui veut un cadeau?

Quatrièmement, la roulette de tape permet de fermer les boîtes plus rapidement et plus efficacement. Celle que nous avions avant ne valait pas de la... bouette, alors Papa nous a gentiment donné celle-là. C'est pratique les papas!

Cinquièmement, il est primordial d'avoir du bon ruban adhésif. Je l'ai appris à mes dépens... Celui que j'ai utilisé au départ s'est entièrement décollé après deux jours...

Sixièmement, le gros crayon noir aide à bien identifier le contenu de nos boîtes. Seul désagrément : son odeur forte me fait éternuer...

Alors, septième article indispensable à toute bonne déménageuse : la boîte de Kleenex. Je l'ai d'ailleurs utilisée amplement aujourd'hui puisque mon rhume ne s'est pas encore décidé à me quitter...

Et finalement, le dernier, mais non le moindre : le couteau tout usage (communément appelé l'exacto). 

Pourquoi me direz-vous? Eh bien, parce que lorsque l'on fait ses boîtes à l'avance, il nous arrive immanquablement d'emballer des items trop rapidement. C'est alors que de telles conversations prennent forme en la demeure :

Chéri : Euh, mon Amour adoré, aurais-tu vu le fil noir qui était sur mon bureau?

Moi : Euh... Je crois que je l'ai mis dans une boîte...

Chéri : Laquelle?

Moi : Sûrement celle-ci... (ouverture de ladite boîte avec ledit couteau)

Chéri : Non...

Moi : Peut-être celle-là... (ouverture de ladite boîte avec ledit couteau)

Chéri : Non...

Enfin, vous voyez le genre...