Les vacances, jour 3 et 4

Il est fascinant de constater à quel point nos vies sont rythmées par le temps. En ville, je regarde toujours l’heure et lorsque je ne la regarde pas, mon corps semble bien réglé à ma routine habituelle : j’ai faim aux mêmes heures, je me couche à la même heure, je me réveille sans avoir besoin du cadran avec l’exactitude d’une horloge et je planifie mes journées en fonction du temps dont je dispose ou du temps qui reste.

En vacances, sur le bord du lac, le temps a soudainement disparu. Chéri et moi avons rarement regardé l’heure et nos journées se sont écoulées au rythme de nos envies et de nos besoins. Nous avions faim, nous mangions. Il était midi et nous n’avions pas encore dîné, nous attendions. Il était 20 h et je m’endormais, je me couchais. Nous avions envie de lire et bien on lisait. Nous avions chaud, on se baignait.

Pour nous, cette année, les vacances n’ont pas été synonymes de découvertes, de voyages, de repas gastronomiques au restaurant ou d’escapades sur la route. Non. Cette année, nous avions besoin de nous retrouver seuls, sans les contraintes de la vie quotidienne. Nous avions besoin de calme, de douceur, de lenteur, de paresse et… de mots! Nous avons tous les deux dévoré nos livres, nous demandant continuellement : « Et puis, qu’est-ce qui se passe dans ton livre? »

Non, cette année, la nature a été bonne pour nous :

Les colibris nous on tenu compagnie,

Le lac nous a permis de nous rafraîchir, mais aussi de nous émerveillé devant ses beautés…

Et le feu de camp nous a réchauffés…

Les vacances peuvent prendre plusieurs formes, cette année a été la bonne. On récidivera l’an prochain!